La lettre du Guide du Ciel

N° 20 | 14 octobre 2008

Si vous lisez cette lettre régulièrement, n'oubliez pas qu'elle ne constitue qu'un complément à mes différents ouvrages. Si vous ne les connaissez pas déjà, je vous invite à les découvrir sur le site d'amds-édition.

La plupart des textes, des illustrations, des cartes et des schémas qui suivent sont extraits du Ciel à l'œil nu (Nathan) et du Guide du Ciel (amds), deux livres annuels dans lesquels vous trouverez encore plus de renseignements pratiques et de phénomènes à admirer et que je vous invite à faire découvrir à vos proches !

Les observateurs européens peuvent guetter les passages de la Station spatiale internationale plusieurs fois par nuit avant l'aube entre le 23 octobre et le 10 novembre.

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine entre le 23 octobre et le 10 novembre ; elle est visible une à deux fois par jour en fin de nuit. Le prochain lancement de la navette spatiale Endeavour est prévu pour le 14 novembre ; la mission de service du télescope spatial Hubble a été reportée au printemps prochain (au mieux).

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above
Aide en ligne pour vous inscrire sur le site Heavens-Above

Le maximum de l’essaim météoritique des Orionides, dont la période d’activité s’étend du 2 octobre au 7 novembre devrait se produire au cours de la nuit du 20 au 21 octobre.

Les Orionides sont le pendant automnale des Êta Aquarides du printemps ; la Terre coupe en effet par deux fois chaque année l’orbite de cet essaim. Les poussières qui donnent naissance aux Orionides ont donc elles aussi été perdues il y a plusieurs millénaires par la comète de Halley.

Les étoiles filantes sont très rapides, brillantes, et laissent dans près de 45 % des cas des traces perceptibles pendant plusieurs secondes. Moins riches que l’essaim des Êta Aquarides, les Orionides ne donnent généralement qu’une trentaine d’étoiles filantes par heure au lieu d’une cinquantaine ; elles sont cependant mieux placées pour l’observation dans l’hémisphère Nord.

En 2001, des astronomes japonais ont indiqué un taux horaire moyen proche de 40 dans la nuit du 20 au 21 octobre et, en 2006, l’activité a été exceptionnellement élevée avec un taux supérieur à 50.

Le radiant se déplace des confins de la constellation d’Orion au cœur des Gémeaux. N’hésitez pas à surveiller cet essaim pendant plusieurs jours avant et après la date du maximum habituel, car d’autres petits pics ont été signalés ces dernières années, notamment un vers le 17-18 !

À observer au-dessus de l’horizon sud-est en seconde partie de nuit, même si la Lune à son Dernier Quartier est proche de Castor et Pollux.

Le samedi 25 et le dimanche 26 octobre, deux heures avant le jour, dans un ciel oriental que l’aube n’éveille pas encore, le croissant de la vieille Lune jouxte Saturne dans le Lion, puis s’avance dans la constellation de la Vierge.

Depuis son retour dans le ciel matinal, la planète aux anneaux a lentement dérivé vers l’est de la figure du Lion, se rapprochant d’une étoile de quatrième magnitude qu’elle croisera à moins de sept minutes d’arc – un cinquième du diamètre apparent de la Pleine Lune – le 2 novembre prochain ; le spectacle sera magnifique à observer dans une lunette ou un télescope.

Samedi 25, une très belle lumière cendrée enlumine le globe de Séléné, à cinq degrés sur la droite de Saturne.

Dimanche 26, notre satellite a suivi une cure amaigrissante exprès et vous le trouverez quinze degrés à l’aplomb de la planète, au-dessus de l’horizon est-sud- est.

Notez, sur la gauche de Saturne, le petit point de l’étoile Denebola du Lion. Son nom dérive du terme « deneb », d’origine arabe, qui signifie « la queue » ; Denebola symbolisait en effet la queue du Lion sur les dessins des constellations antiques.

Le lundi 27 octobre, une heure avant l’émersion du Soleil, le frêle esquif lunaire navigue sur la droite de Mercure.

Quelque quarante heures avant la Nouvelle Lune, notre satellite naturel est facilement repérable à l’œil nu. Quant à Mercure, qui entame son plongeon vers le feu central du système solaire, son éclat augmente chaque matin, et elle resplendit dans l’air frais de l’aube.

Les deux astres sont à près de cinq degrés de hauteur au-dessus de l’horizon est-sud-est, vous devez donc prévoir un site d’observation bien dégagé.

Si vous bénéficiez d’une atmosphère sèche et transparente, vous admirerez Mercure et la Lune dès leur lever, une heure et demie avant celui du Soleil. Le disque de l’astre du jour se situe alors à près de seize degrés sous l’horizon et le ciel est encore suffisamment sombre pour que la lumière cendrée fasse luire magnifiquement la face nocturne de notre satellite.

Dans une ambiance plus humide, l’effet de la lumière cendrée sera très largement atténué à l’œil nu, mais des jumelles la révéleront malgré tout.

1^er novembre | Une infime Lune et Vénus

Dans trente jours exactement, le 1^er décembre, nous pourrons assister à une somptueuse occultation de Vénus par le croissant lunaire. Ce spectacle constituera sans nul doute l’un des plus beaux phénomènes de l’année 2008, l’un de ceux que leur rareté rend incontournables et pour lesquels il faut envisager un déplacement pour répondre à une météorologie éventuellement capricieuse.

Mais, ce soir, samedi 1^er novembre, une heure après le départ du Soleil, la Lune affûte le fil de son mince croissant à près de cinq degrés sur la gauche du point virginal de la planète.

Beaucoup plus loin, à plus de trente degrés, donc au-delà des limites du schéma qui illustre cette page, Jupiter regarde la rencontre de haut. Elle ne se doute pas que, dans un mois, l’ogre lunaire dévorera la planète de la déesse romaine de l’Amour sous ses yeux, à moins de deux degrés de son éclat, autant dire dans le même champ de jumelles ou de lunette !

Si elle n’a pas l’ampleur émotionnelle du drame qui se concocte, la scène visible le samedi 1^er novembre ne doit cependant pas être négligée. Plus de trois jours après le début de la lunaison, le croissant lunaire est accompagné d’une superbe lumière cendrée qui procure un volume impressionnant à notre satellite.

3 novembre | Jupiter et le croissant du soir

Le lundi 3 novembre, au crépuscule, la Lune vient saluer Jupiter. Une heure et demie après son coucher, le Soleil se situe déjà à plus de seize degrés sous l’horizon ouest et le crépuscule astronomique touche à sa fin.

Juste au-dessus de l’horizon sud-ouest, la constellation du Sagittaire s’apprête à disparaître ; selon la qualité de votre ciel, ses étoiles peuvent être délicates à distinguer, mais le point iridescent de Jupiter ne pose, lui, aucun problème. Il resplendit à près d’une quinzaine de degrés de hauteur, suffisamment élevé pour être visible partout, à l’exception des sites les plus encaissés.

Le fort croissant lunaire se situe à un peu moins de quatre degrés sous la planète et peut donc apparaître dans le même champ de jumelles.

Du 16 au 18 octobre, suivez dans un petit instrument optique le passage de Jupiter et de ses lunes galiléennes à proximité de SAO 187 632 – une étoile de sixième magnitude de la constellation du Capricorne.

La constellation de la Flèche est l'une des plus petites figures de la voûte céleste. Elle héberge cependant plusieurs objets attractifs, comme l'étoile double visuelle composée par ses deux principales étoiles : Sham et Bêta.

Le 17 octobre, l’imposante Lune gibbeuse décroissante se lève à la fin du crépuscule astronomique et illumine la voûte céleste jusqu’à l’aube, ce n’est donc pas une nuit à partir à la découverte des nébuleuses et des galaxies !

Essayez plutôt d’évaluer la sensibilité de votre vision des couleurs en scrutant attentivement une belle étoile double de la constellation de la Flèche.

Le nom arabe de cette petite constellation est al-Sahm et son étoile principale a été appelée Sham par Giuseppe Piazzi (1746-1826). De magnitude 4,3, Sham est visible à l’œil nu dans un ciel correct et elle forme une large paire avec Bêta Sagittae, qui présente exactement le même éclat et se situe un demi-degré au sud-sud-est.

Aux jumelles ou dans un petit instrument, il est habituellement possible de discerner une très légère différence de couleur entre ces deux étoiles : Sham est jaune paille alors que sa voisine est plutôt orangée.

Ces deux étoiles sont des géantes, situées à moins de sept années-lumière l’une de l’autre et distantes d’un peu moins de 475 années-lumière de nous.

Lundi 3 novembre 2008, trois heures avant le lever du Soleil, Saturne se situe à six minutes d’arc de l’étoile Sigma Leonis. Dans une lunette, avec un grossissement de cinquante fois, les anneaux et Titan – principal satellite de cette planète – sont également visibles.

Le lundi 3 novembre, trois heures avant le lever du Soleil, si vous regardez au-dessus de l’horizon est, l’éclat de la planète aux anneaux ne peut vous échapper puisque c’est, actuellement, l’astre le plus brillant de cette portion de la voûte céleste.

Pour distinguer à l’œil nu l’éclat de Sigma Leonis, collé contre celui de Saturne, vous avez, en revanche, besoin d’un ciel épargné par la pollution lumineuse. Cette étoile n’est, en effet, que de quatrième magnitude, une intensité lumineuse que l’œil perçoit sans peine lorsque la nuit est bien noire.

Six minutes d’arc seulement – le cinquième du diamètre de la Pleine Lune – séparent Saturne de cette étoile ! Aux jumelles ou avec un grossissement de plusieurs dizaines de fois dans une lunette ou un télescope, le spectacle est remarquable.

Jeudi 6 novembre 2008, deux heures après le coucher du Soleil, utilisez un instrument pour observer Neptune au ras du limbe lunaire. Les deux astres sont alors à près de trente degrés au-dessus de l’horizon sud.

Le jeudi 6 novembre, deux bonnes heures après le départ du Soleil, il vous faut un instrument pour tenter de distinguer la dernière planète du système solaire.

Sa magnitude – pratiquement 8 – ne lui permet pas d’être visible à l’œil nu et, dans des jumelles, l’éclat lunaire, trop proche et trop puissant, voile cet astre infime.

Dans une lunette ou un télescope, en revanche, vous pouvez utiliser notre satellite comme table d’orientation : pointez la région sud du limbe et grossissez une centaine de fois ; faites alors glisser tout ou partie de la Lune hors du champ, et vous pourrez surprendre l’éclat neptunien.

Cette lointaine planète gazeuse – plus de 4,5 milliards de kilomètres nous éloignent d’elle – est à seulement quatre minutes d’arc du limbe austral de Séléné, soit un septième du diamètre apparent du quartier visible ce soir.

Samedi 8 novembre 2008, deux heures après le coucher du Soleil, la Lune gibbeuse croissante est installée à proximité d’Uranus. Les deux astres surplombent l’horizon sud-sud-est d’une trentaine de degrés.

Le samedi 8 novembre, deux heures après la fin du jour, la Lune gibbeuse croissante illumine la voûte céleste à une bonne trentaine de degrés au-dessus de l’horizon sud-sud-est.

Tout comme notre satellite a pu vous servir à repérer Neptune le 6 novembre, il peut vous guider ce soir jusqu’à Uranus.

La septième planète du système solaire est comparable à la huitième de ses sœurs en dimension, mais elle se trouve à un milliard et demi de kilomètres plus proche de nous, ce qui lui permet d’être visible à l’œil nu dans un ciel protégé des lumières parasites.

Ce soir, cependant, l’éclat de Séléné vous oblige à utiliser des jumelles pour l’apercevoir. Repérez sa position par rapport aux étoiles voisines du Verseau et revenez pour la distinguer sans instrument dans une semaine, à la même heure, lorsque la Lune aura déserté la zone.

D'autres conjonctions se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2008-2009.

Publié par les éditions SOLAR en collaboration avec le magazine Sciences et Avenir ce livre est une mine d'images du ciel : 366, soit une par jour pendant l'Année mondiale de l'Astronomie, plus une en prime !

Jour après jour, je vous propose de découvrir les plus belles images réalisées avec les grands télescopes terrestres et spatiaux et par les meilleurs astrophotographes de la planète : Serge Brunier, Fred Espenak, Bill & Sally Fletcher, Akira Fujii, Robert Gendler, Stéphane Guisard, Laurent Laveder, Jerry Lodriguss, Stefan Seip, Babak Tafreshi, et bien d'autres !

Chaque image est légendée avec précision (et souvent, avec un brin de poésie) pour vous permettre d'apprécier l'extraordinaire variété et le dynamisme d'une science, l'Astronomie, à laquelle l'année 2009 sera mondialement consacrée.

LE CIEL jour après jour
Collection « 365 jours SOLAR »
SOLAR/Sciences et Avenir
380 pages
366 photographies en couleur
Prix TTC : 14,95 euros
ISBN : 978-2263046803

L’observation du ciel, des planètes, de la Lune, du Soleil et des étoiles tout au long de l’année est un plaisir que l’on peut aisément partager avec son entourage. Du mois de janvier à celui de décembre, cette septième édition du célèbre annuel Le Ciel à l’œil nu vous donne les moyens de ne pas perdre le contact avec les événements astronomiques.

Le Ciel à l’œil nu vous donne près de quatre-vingts rendez-vous crépusculaires ou nocturnes entre les planètes et notre satellite naturel. Chacun d’entre eux est présenté en détail, avec des conseils pour l’observer et un schéma de qualité photographique pour se préparer au spectacle.

La collection « Le Ciel à l'œil nu » a reçu le prix spécial du jury du Festival d'Astronomie de Haute-Maurienne-Vanoise
Le Ciel à l'œil nu en 2009 a reçu le label officiel du comité français de l'Année mondiale de l'Astronomie 2009.

Découvrez quelques pages sur ma lettre n° 19.

Avec des dizaines de photographies en couleurs et d'illustrations de P. Carril, Guillaume Cannat, Fred Espenak, Akira Fujii, Stéphane Guisard, Laurent Laveder et Shigemi Numazawa.

Le Ciel à l’œil nu en 2009
144 pages
Près de 180 cartes, schémas, gravures et photographies en couleur
Prix public TTC : 16,50 euros
ISBN : 978-2-09-278288-0
Commandez-le ici

Il s'agit de la réédition d'un magnifique livre du photographe Patrick Desgraupes qui, comme moi, sillonne l'Islande depuis plus de vingt ans, et qui m'a fait la gentillesse de me demander un texte pour accompagner ses merveilleuses images. Ce texte propose une lecture des paysages islandais à travers le filtre de la planétologie.

ISLANDE, le sublime et l'imaginaire
Photographies de Patrick Desgraupes
Textes d'Einar Mar Jonson et de Guillaume Cannat
Hermé/La Martinière
176 pages (format 28 x 29 cm)
Prix TTC : 38 euros
ISBN : 978-2-86665-411-5

Vous pouvez prendre contact avec moi (mettre @ à la place de #) si vous désirez organiser une conférence dans les mois qui viennent.

Mardi 21 octobre 2008 à 20 h 30 : Planétarium Galilée (34) - Le ciel de l'Année mondiale de l'Astronomie 2009.
Samedi 8 novembre 2008 à 11 h : Rencontres du Ciel et de l'Espace (75) - Le ciel de l'Année mondiale de l'Astronomie 2009.
Avant-programme pour 2009 (dates à préciser) : Vannes en janvier, Le Puy en avril, Ardèche en avril, RAP en mai...

Explorez les sites Web des astrophotographes dont je présente des images dans mes conférences : http://www.leguideduciel.net/ressources/images.php

La chronique Bleu nuit que j'ai eu le plaisir d'enregistrer tout l'été avec Philippe Moity sur France Bleu Hérault s'est transformée depuis la rentrée en une chronique hebdomadaire, qui est diffusée le samedi matin à 10 h 52.

L'habillage sonore est joyeusement décalé – extraits de vieux films et de séries de science-fiction –, mais le contenu est sérieux (enfin, essaie de l'être !). Chaque semaine, je signale un ou deux phénomènes à observer dans les jours qui vont suivre et je réponds aux questions de base et d'actualité de Philippe Moity.

Si vous n'habitez pas à portée d'antenne de cette station, vous pouvez néanmoins écouter Bleu nuit durant les sept jours qui suivent sa diffusion en vous rendant sur le site de France Bleu Hérault dans le menu France Bleu à la demande :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=8dc942202aa447a40487975f8cb0ca20

Mes amis Laurent Laveder et Didier Jamet m'ont fait l'honneur de me demander de participer au jury qui choisira prochainement les gagnants du concours photographique organisé par les éditions Belin à l'occasion de la sortie de leur ouvrage Le Ciel, un jardin vu de la Terre.

Voici un petit message de Laurent Laveder à ce propos :

« Bonjour, je vous informe (ou vous rappelle) que le concours photo organisé par Belin est toujours ouvert :

http://www.editions-belin.com/minisites/4/index.html

Ce concours (une catégorie enfant – il y a pour le moment très peu de participants juniors, ce qui augmente les chances d'être au palmarès – et une catégorie adulte) attend vos photos astronomiques paysagères, puisqu'un élément terrestre est nécessaire pour accompagner un bout de Lune, un ciel étoilé ou un phénomène lumineux (diurne ou nocturne).

Vous avez donc jusqu'au 31 octobre pour envoyer vos œuvres (voir coordonnées sur le site ci-dessus).
N'hésitez pas, il y a pas mal de lots à gagner et, surtout, c'est l'occasion de partager votre travail.

Les membres du jury sont : Serge Brunier, Guillaume Cannat, Didier Jamet, Roland Lehoucq et moi-même.
Nous nous réunirons quelques jours avant les RCE et devrions faire l'annonce officielle des résultats pendant les RCE.

Alors, j'espère avoir vos photos entre mes mains... et n'oubliez pas que tous les gagnants auront tenté leur chance ! »

(J'ajoute que, ce soir, mardi 14 octobre, ce sera la Pleine Lune des chasseurs. Elle devrait se lever dans un ciel humide et afficher des colorations automnales splendides ; avec un bel avant-plan, c'est une occasion de faire quelques images. De plus, la prévision météo donnée ce matin à 7 h 30 pour la soirée est globalement favorable en France...)

Voici quelques images complémentaires (voir aussi) de mon périple en Mongolie. Elles témoignent du ciel que nous devrions admirer en France, puisque notre pays est à la même latitude que les steppes mongoles, si les pollutions industrielles et lumineuses ne se conjuguaient pour nous le cacher...

Cette photographie a été prise durant le crépuscule, une heure environ après le départ du Soleil. À l’œil nu, le ciel était déjà sombre, mais la sensibilité du capteur numérique de l'appareil photographique révèle encore le bleu du ciel autour d'une Voie lactée triomphante. Remarquez le reflet de Jupiter et de la zone la plus claire de la Voie lactée dans le petit lac.

Une pose de 120 secondes ; Nikon D300 ; 14 mm (21 mm en numérique) à f/D : 2,8 ; 1 600 ISO ; motorisation par monture Astrotrac ; rivière Baidrag, 1 500 m d'altitude.

Clin d'œil : une tente moderne jouxte une yourte mongole traditionnelle. Le paysage est très faiblement éclairé par les lumières d'une fête proche (et relativement bruyante !).

Panorama de deux poses de 120 secondes ; Nikon D300 ; 14 mm (21 mm en numérique) à f/D : 4 ; 1 600 ISO ; motorisation par monture Astrotrac ; sources chaudes de Shargaljuut, 2 100 m d'altitude.

À l'occasion de la sortie de mon livre LE CIEL jour après jour (voir ci-dessus), j'ai créé avec la collaboration d'amds édition, de l'agence Novapix et du laboratoire photographique Luminances.net le site www.365joursastro.com qui permet d'acquérir des tirages d’art des images exceptionnelles publiées dans cet ouvrage.

Il s'agit de tirages qualité Fine Art que n'ont vraiment rien à voir avec les tirages photographiques grands formats disponibles dans les réseaux classiques. Réalisés à l'unité en fonction de vos désirs – taille de l'image, taille du papier, personnalisation de la légende, choix du type de papier, etc. –, sans aucune automatisation des processus, ces tirages sont d'une qualité hors du commun et étaient jusqu'à présent réservés aux photographes professionnels, aux galeries d'art et aux collectionneurs.

Grâce à une richesse chromatique inégalée, avec des noirs profonds et des couleurs intenses, je peux vous assurer sans crainte de me tromper que ces tirages vous feront redécouvrir des images que vous pensiez connaître mais qu’un écran d’ordinateur ou une impression classique ne révèlent pas du tout à leur juste valeur.

Les images disponibles proviennent des plus grands télescopes terrestres et spatiaux, ainsi que des collections personnelles des meilleurs astrophotographes de la planète : Serge Brunier, Fred Espenak, Bill & Sally Fletcher, Akira Fujii, Robert Gendler, Stéphane Guisard, Laurent Laveder, Jerry Lodriguss, Stefan Seip, Babak Tafreshi, et bien d'autres !

Elles ont toutes été testées et traitées dans les règles de l'art sous mon contrôle afin d'optimiser les dimensions des tirages proposés, du 24 x 30 cm au 61 x 200 cm !

Je vous invite à aller parcourir ce nouveau site sans plus attendre et à profiter de l'offre de tirages gratuits actuellement en ligne :

http://www.365joursastro.com/

Des infos sur...

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Calendrier journalier de 2007 à 2009
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Éphémérides quotidiennes des planètes
En complément de la version papier du Guide du Ciel, je mets à votre disposition chaque mois des fichiers au format pdf avec les éphémérides quotidiennes des planètes pour 45° de latitude nord et 0° de longitude.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Jour julien en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Longitudes héliocentriques et géocentriques des planètes et du Soleil en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à tous les phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Temps sidéral moyen de Greenwich en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/schemas/200810Jup.jpg

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/schemas/200810Sat.jpg

Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel 2008-2009 :
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/jpj200810.php