La lettre du Guide du Ciel

N° 21 | 4 novembre 2008

Si vous lisez cette lettre régulièrement, n'oubliez pas qu'elle ne constitue qu'un complément à mes différents ouvrages. Si vous ne les connaissez pas déjà, je vous invite à les découvrir sur le site d'amds-édition.

La plupart des textes, des illustrations, des cartes et des schémas qui suivent sont extraits du Ciel à l'œil nu (Nathan) et du Guide du Ciel (amds), deux livres annuels dans lesquels vous trouverez encore plus de renseignements pratiques et de phénomènes à admirer et que je vous invite à faire découvrir à vos proches !

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'au 11 novembre le matin, puis après le 19 le soir ; elle est visible une à deux fois par jour.

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'au 11 novembre le matin, puis après le 19 le soir ; elle est visible une à deux fois par jour. Le prochain lancement de la navette spatiale Endeavour est prévu pour le 14 novembre ; la mission de service du télescope spatial Hubble a été reportée à la fin du printemps prochain (au mieux).

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above
Aide en ligne pour vous inscrire sur le site Heavens-Above

Entre le 17 et le 20 novembre, ce sera le maximum de l’essaim des Léonides dont la période d’activité s’étend du 10 au 23 novembre. Le taux horaire moyen de l’essaim des Léonides est souvent proche de 100, ce qui en fait l’un des plus beaux du cycle météoritique.

Notez que, cet automne, la planète Saturne est installée dans les pattes arrière du Lion, à près de 25 ° à l’est du radiant ; malheureusement, la Lune gibbeuse décroissante glisse des Gémeaux au Cancer entre le 16 et le 18 novembre, ce qui ne favorise guère l’observation des petites étoiles filantes.

Les Léonides habituelles sont très courtes et rapides ; beaucoup ont un éclat proche de la magnitude zéro.

L’essaim des Léonides est associé à la comète périodique 55P Tempel-Tuttle, qui revient auprès du Soleil tous les 33 ans environ. Découverte le 19 décembre 1865 par Ernst Tempel, et indépendamment quelques jours plus tard, le 6 janvier 1866, par Horace Tuttle, cette comète est passée inaperçue en 1899 et en 1932,mais elle a été retrouvée en 1965 et en 1997.

Jamais très brillante,55P Temple-Tuttle n’aurait rien d’extraordinaire si presque tous ses passages ne donnaient lieu à de somptueuses tempêtes d’étoiles filantes. Il ne s’agit pourtant pas d’une comète exceptionnellement grosse – la taille de son noyau ne dépasse certainement pas quelques kilomètres –, elle ne passe jamais très près du Soleil et son dégazage n’est ni plus ni moins important que celui d’autres astres errants, mais elle se déplace sur une orbite qui frôle celle de la Terre ; ainsi notre planète rentre-t-elle régulièrement dans le courant de poussières de quelques dizaines de milliers de kilomètres d’épaisseur qui enveloppe sa trajectoire.

D’autre part, 55P Temple-Tuttle parcourt son orbite dans le sens rétrograde, si bien que ses poussières heurtent l’atmosphère terrestre à l’énorme vitesse relative de 71 km/s, largement suffisante pour transformer les plus infimes granules en météores éclatants.

Les prévisions les plus récentes de l’activité des essaims d’étoiles filantes sont généralement diffusées sur la liste électronique de l’Imo <www.imo.net>. Dans le cas des Léonides, les résultats des simulations numériques réalisés par Jérémie Vaubaillon et François Colas (Institut de mécanique céleste et de calculs des éphémérides) sont disponibles sur le site <www.imcce.fr>.

Leurs simulations font apparaître de possibles regains de l’activité de cet essaim en 2009 et en 2011, mais les prochaines tempêtes de Léonides ne devraient pas survenir avant la période 2033-2038, lorsque la comète 55P Tempel-Tuttle traversera à nouveau le système solaire interne.

Néanmoins, en 2008, Jérémie Vaubaillon signale que la Terre pourrait croiser – le 17 vers 1 h 32 m TU – des poussières dispersées lors du passage de 1466 et – le 18 vers 21 h 38 m TU – des poussières provenant du passage de 1932. Dans les deux cas, un taux compris entre 20 et 100 pourrait être envisagé, mais la Lune gibbeuse rendra délicate la tâche des guetteurs.

Je signale enfin une autre prévision : Mikhail Malsov annonce un possible regain de météores plus brillants que la moyenne le 17 novembre vers 0 h 22 m TU ; tout cela reste à confirmer par vos observations !

Le vendredi 21 novembre, à l’orée de l’aube, deux heures avant l’arrivée du disque solaire, cherchez Saturne à l’est du Lion, juste sous ses pattes arrière.

Le croissant d’une Lune encore bien développé se situe à un peu plus de six degrés de la planète.

Jour après jour, le point légèrement jaune de la géante glisse vers la bordure de la constellation de la Vierge. Pourtant, Saturne va prochainement revenir sur ses célestes pas et elle ne changera finalement de constellation qu’au mois de septembre prochain, pratiquement au moment où la Terre passera dans le plan de ses anneaux.

Dès à présent, si vous observez Saturne dans une lunette, avec un grossissement d’une trentaine de fois, vous aurez l’impression que ces derniers sont réduits à l’état d’une simple ligne.

Le lundi 24 novembre, une heure et demie avant le jour, dans un ciel que l’aube commence à peine à bleuir, un mince croissant de Lune jouxte l’étoile Spica de la Vierge.

Les deux astres sont distants de trois degrés et ils dominent l’horizon sud-est d’une vingtaine de degrés.

Lorsqu’elle se lève en début de soirée, au printemps, Spica annonce le renouveau de la nature et la promesse de l’été. Son éclat est proche de la magnitude 1, ce qui la range parmi les étoiles les plus brillantes de la sphère céleste.

Les astronomes, qui ont déterminé sa distance – 260 années-lumière –, savent qu’il s’agit, en fait, d’un système stellaire multiple regroupant au moins deux étoiles tellement proches qu’il est impossible de les séparer visuellement.

L’une d’elles est une candidate sérieuse pour tenir un rôle de supernova dans quelques millions d’années… seulement !

Le samedi 29 novembre dans la journée, pensez à rendre visite au site Web de la mission spatiale SOHO – adresse ci-dessous – pour admirer la conjonction des planètes Mercure et Mars, juste à côté du Soleil.

Elles sont à un demi-degré l’une de l’autre et à deux degrés du Soleil. Vous devez télécharger les images du coronographe Lasco C3, un instrument dans lequel un petit disque opaque occulte le Soleil, ce qui permet d’observer tout autour de notre étoile sans être ébloui par son éclat démesuré.

Lorsque l’activité de l’astre du jour n’est pas trop forte, les astres jusqu’à la neuvième magnitude sont visibles. Remarquez, notamment, la présence de l’étoile Antarès du Scorpion et, plus surprenant, celle de l’amas d’étoiles Messier 4, un petit globule de sixième magnitude.

Site des images du Lasco C3 : sohowww.nascom.nasa.gov/data/realtime-images.html

30 novembre | Attention, la Lune arrive !

Êtes-vous prêt(e) ?

Si les prévisions météorologiques ne vous sont pas favorables pour demain, lundi 1^er décembre, avez-vous pensé à un site d’observation de secours et organisé votre déplacement ?

Dimanche 30 novembre, la Lune entame en effet son ascension de la voûte crépusculaire en direction de Vénus et de Jupiter et, demain, son croissant occultera la plus brillante planète du ciel. Le spectacle sera grandiose.

Ce soir, il est déjà splendide. Il peut vous permettre de trouver un point d’observation offrant toutes les qualités requises avec, notamment, un premier plan dont la silhouette se découpe harmonieusement sur les lueurs crépusculaires ocrées.

Les deux planètes sont à deux degrés l’une de l’autre, il est donc possible de les cacher avec la dernière phalange du pouce lorsque vous tendez le bras devant vous.

À une dizaine de degrés plus bas et sur la droite de cette double planète, l’arc lunaire leur tourne résolument le dos. Il ressemble à un masque d’argent fixé sur le visage sphérique de Séléné, que la lumière cendrée dévoile délicatement.

Jeudi 13 novembre 2008 au soir, une heure et demie après le coucher du Soleil, la Pleine Lune commence à occulter l’amas ouvert des Pléiades dans le Taureau. Un instrument est indispensable pour profiter de cette belle série d’occultations.

Le jeudi 13 novembre, la Pleine Lune, qui se hisse au-dessus de l’horizon est-nord-est juste après le coucher du Soleil, est sur le point d’occulter les Pléiades.

Notre satellite naturel commence à moissonner ce champ stellaire juste avant la fin du crépuscule. Son éclat est beaucoup trop éblouissant pour que la scène soit correctement visible à l’œil nu.

Dans des jumelles ou dans un instrument plus important, avec un grossissement d’une cinquantaine de fois, les étoiles les plus brillantes des Pléiades apparais-sent contre le limbe de Séléné et les occultations se succèdent pendant plus de deux heures.

Selon votre position géographique en Europe, certaines étoiles – comme Taygète, Stéropé ou Atlas – sont occultées ou ne font que frôler le limbe sélène.

D'autres conjonctions se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2008-2009.

La tache n° 1007 est apparue haut dans l’hémisphère Nord de notre étoile le week-end dernier et elle s’est rapidement développée pour former deux petits points sombres visibles ci-contre – chacun de la taille de notre planète tout de même !
© NASA/ESA/SOHO



© Alan Friedman



© Larry Alvarez

Après de nombreuses semaines sans aucune tache, il semble bien que le 24^e cycle de notre Soleil s’éveille timidement.

La tache n° 1007 est apparue haut dans l’hémisphère Nord de notre étoile le week-end dernier et elle s’est rapidement développée pour former deux petits points sombres visibles ci-contre – chacun de la taille de notre planète tout de même !

Site des images du SOHO/MDI : sohowww.nascom.nasa.gov/data/realtime-images.html

Il s’agit du quatrième groupe de taches observable en moins d’un mois ce qui prouve bien que l’activité solaire renaît sous nos yeux et qu’il est temps de dépoussiérer vos lunettes solaires et autres filtres H-alpha.

Le 3 novembre, cette tache a connu une petite éruption et son arrivée sur le limbe solaire pourrait bien être accompagnée de jolies protubérances... à surveiller donc dans les instruments adéquats.

Publié par les éditions SOLAR en collaboration avec le magazine Sciences et Avenir ce livre est une mine d'images du ciel : 366, soit une par jour pendant l'Année mondiale de l'Astronomie, plus une en prime !

Jour après jour, je vous propose de découvrir les plus belles images réalisées avec les grands télescopes terrestres et spatiaux et par les meilleurs astrophotographes de la planète : Serge Brunier, Fred Espenak, Bill & Sally Fletcher, Akira Fujii, Robert Gendler, Stéphane Guisard, Laurent Laveder, Jerry Lodriguss, Stefan Seip, Babak Tafreshi, et bien d'autres !

Chaque image est légendée avec précision (et souvent, avec un brin de poésie) pour vous permettre d'apprécier l'extraordinaire variété et le dynamisme d'une science, l'Astronomie, à laquelle l'année 2009 sera mondialement consacrée.

LE CIEL jour après jour
Collection « 365 jours SOLAR »
SOLAR/Sciences et Avenir
380 pages
366 photographies en couleur
Prix TTC : 14,95 euros
ISBN : 978-2263046803

L’observation du ciel, des planètes, de la Lune, du Soleil et des étoiles tout au long de l’année est un plaisir que l’on peut aisément partager avec son entourage. Du mois de janvier à celui de décembre, cette septième édition du célèbre annuel Le Ciel à l’œil nu vous donne les moyens de ne pas perdre le contact avec les événements astronomiques.

Le Ciel à l’œil nu vous donne près de quatre-vingts rendez-vous crépusculaires ou nocturnes entre les planètes et notre satellite naturel. Chacun d’entre eux est présenté en détail, avec des conseils pour l’observer et un schéma de qualité photographique pour se préparer au spectacle.

La collection « Le Ciel à l'œil nu » a reçu le prix spécial du jury du Festival d'Astronomie de Haute-Maurienne-Vanoise
Le Ciel à l'œil nu en 2009 a reçu le label officiel du comité français de l'Année mondiale de l'Astronomie 2009.

Découvrez quelques pages sur ma lettre n° 19.

Avec des dizaines de photographies en couleurs et d'illustrations de P. Carril, Guillaume Cannat, Fred Espenak, Akira Fujii, Stéphane Guisard, Laurent Laveder et Shigemi Numazawa.

Le Ciel à l’œil nu en 2009
144 pages
Près de 180 cartes, schémas, gravures et photographies en couleur
Prix public TTC : 16,50 euros
ISBN : 978-2-09-278288-0
Commandez-le ici

Il s'agit de la réédition d'un magnifique livre du photographe Patrick Desgraupes qui, comme moi, sillonne l'Islande depuis plus de vingt ans, et qui m'a fait la gentillesse de me demander un texte pour accompagner ses merveilleuses images. Ce texte propose une lecture des paysages islandais à travers le filtre de la planétologie.

ISLANDE, le sublime et l'imaginaire
Photographies de Patrick Desgraupes
Textes d'Einar Mar Jonson et de Guillaume Cannat
Hermé/La Martinière
176 pages (format 28 x 29 cm)
Prix TTC : 38 euros
ISBN : 978-2-86665-411-5

Vous pouvez prendre contact avec moi (mettre @ à la place de #) si vous désirez organiser une conférence dans les mois qui viennent.

Samedi 8 novembre 2008 à 11 h : Rencontres du Ciel et de l'Espace (75) - Le ciel de l'Année mondiale de l'Astronomie 2009.
Avant-programme pour 2009 (dates à préciser) : Vannes en janvier, Le Puy en avril, Ardèche en avril, RAP en mai...

Explorez les sites Web des astrophotographes dont je présente des images dans mes conférences : http://www.leguideduciel.net/ressources/images.php

La chronique Bleu nuit que j'ai eu le plaisir d'enregistrer tout l'été avec Philippe Moity sur France Bleu Hérault s'est transformée depuis la rentrée en une chronique hebdomadaire, qui est diffusée le samedi matin à 10 h 52.

L'habillage sonore est joyeusement décalé – extraits de vieux films et de séries de science-fiction –, mais le contenu est sérieux (enfin, essaie de l'être !). Chaque semaine, je signale un ou deux phénomènes à observer dans les jours qui vont suivre et je réponds aux questions de base et d'actualité de Philippe Moity.

Si vous n'habitez pas à portée d'antenne de cette station, vous pouvez néanmoins écouter Bleu nuit durant les sept jours qui suivent sa diffusion en vous rendant sur le site de France Bleu Hérault dans le menu France Bleu à la demande :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=8dc942202aa447a40487975f8cb0ca20

J’ai reçu plusieurs questions à la suite de ma diffusion de panoramas astronomiques dans les précédentes éditions (19, 20) de cette lettre et ici. Voici donc quelques explications sur le pourquoi et le comment je réalise mes panoramas.

Le « pourquoi »
Même si les capteurs électroniques qui équipent les appareils numériques ont tendance à croître en millions de pixels, ils restent limités dès que l’on souhaite obtenir des tirages photographiques de très bonne qualité et de grandes dimensions. Sauf, bien sûr, si vous avez les moyens d’investir dans une chambre photographique numérique professionnelle – s’il y a des mécènes parmi vous, ils peuvent me contacter en privé !

J’ai toujours été frustré par le cadrage des images astronomiques. Il est bien souvent trop serré autour des astres concernés, alors que l’observation à l’œil nu procure une vue large qui donne une toute autre ampleur aux rendez-vous célestes. Vous me direz qu’il suffit de choisir un objectif grand angle pour avoir une scène plus large. D’accord, mais dès que l’on souhaite agrandir une telle scène on est confronté à une rapide perte de définition et on bute sur les limitations des capteurs électroniques. Alors que si l’on assemble parfaitement une série d’images prises avec une focale plus grande, un petit téléobjectif par exemple, on évite ce problème.

Le « comment »
Les progrès réalisés depuis quelques années par les logiciels d’assemblages d’images numériques ont été impressionnants. Après en avoir utilisé plusieurs, j’ai opté, sur les conseils d’Arnaud Frich – l’un des meilleurs spécialistes mondiaux des panoramas qui s’avère être également un passionné d’astronomie – pour le logiciel Autopano Pro.

Réalisé par deux français, Autopano Pro est d’une qualité réellement exceptionnelle, tant pour les assemblages, que pour l’harmonisation des nuances de teintes d’une image à l’autre, ce qui est d’une importance cruciale. Il a, en outre, l’avantage de proposer un mode « automatique » paramétrable qui peut détecter les panoramas potentiels dans un lots d’images, les assembler et les sauvegarder automatiquement les uns à la suite des autres, ce qui permet de le faire fonctionner en tâche de fond ou durant la nuit si l’on assemble de très gros panoramas. Il est ensuite possible de revenir sur les panoramas et de modifier ou d’affiner le travail si nécessaire.

Je sais que la version Pro d’Autopano est payante (99 euros), mais elle est d’une telle efficacité que, si vous décidez de réaliser des panoramas (et pas seulement astronomiques), c’est un investissement qui vaut la peine et qui reste négligeable par rapport au prix d’un objectif de qualité ou d’une chambre grand format !

Exemple
Je précise tout de suite que n’importe quel appareil numérique – même un téléphone ! – peut être utilisé pour réaliser les images de base d’un panorama, mais je conseille d’enregistrer les images à la meilleure résolution et avec la plus faible compression possibles.

Lorsque c’est possible, choisissez également de travailler en mode « RAW ».

La première chose à faire est donc de sortir de chez soi (sic !) et de se placer face à un beau paysage céleste. L’utilisation d’un pied photo est conseillée, mais Autopano Pro est capable d’assembler sans mal des images prises à main levée du moment qu’elles possèdent un taux de recouvrement suffisant.

Si votre appareil permet le mode « manuel », utilisez-le afin d’avoir une luminosité homogène d’une image à l’autre ; sinon, travaillez en mode « automatique » et Autopano Pro se chargera de l’homogénéisation.

Prenez plus d’images que nécessaire en prolongeant le champ vers la gauche et vers la droite, comme vers le haut et vers le bas ; vous pourrez toujours recouper l’image finale pour retrouver le cadrage qui vous intéresse. Attention aux différences de mise au point entre le premier plan et les astres.

Une fois que vous avez toutes vos images, utilisez Autopano Pro (ou un autre, je n’ai pas d’actions !) pour assembler le panorama.



Retaillez l’image assemblée et, si besoin, peaufinez les réglages pour obtenir votre panorama final.


© Guillaume Cannat

Pensez à conserver une copie de vos images originales et des différentes étapes ; cela peut servir et l’espace mémoire ne manque généralement pas sur les ordinateurs actuels.

Dans cet exemple, chaque image individuelle a la taille suivante : 2 848 x 4 288 pixels ; téléchargez une image originale.

Le panorama complet mesurait 18 500 x 6 600 pixel et le recadrage final mesure 10 100 x 5 500 pixels en 300 dpi, soit une image de 85 x 46 cm.

Si votre liaison internet vous le permet, je vous offre la version finale de 10 100 x 5 500 pixels en 72 dpi (10 Mo).

Données techniques des prises de vues de cet exemple : Nikon D300 ; objectif de 85 mm (équivalent à 127 mm en numérique) ; ouverture f/4 ; poses de 1/13^e de seconde ; 200 ISO ; mode NEF (RAW) 14 bits ; espace colorimétrique Adobe RVB.

À l'occasion de la sortie de mon livre LE CIEL jour après jour (voir ci-dessus), j'ai créé avec la collaboration d'amds édition, de l'agence Novapix et du laboratoire photographique Luminances.net le site www.365joursastro.com qui permet d'acquérir des tirages d’art des images exceptionnelles publiées dans cet ouvrage.

Il s'agit de tirages qualité Fine Art que n'ont vraiment rien à voir avec les tirages photographiques grands formats disponibles dans les réseaux classiques. Réalisés à l'unité en fonction de vos désirs – taille de l'image, taille du papier, personnalisation de la légende, choix du type de papier, etc. –, sans aucune automatisation des processus, ces tirages sont d'une qualité hors du commun et étaient jusqu'à présent réservés aux photographes professionnels, aux galeries d'art et aux collectionneurs.

Grâce à une richesse chromatique inégalée, avec des noirs profonds et des couleurs intenses, je peux vous assurer sans crainte de me tromper que ces tirages vous feront redécouvrir des images que vous pensiez connaître mais qu’un écran d’ordinateur ou une impression classique ne révèlent pas du tout à leur juste valeur.

Les images disponibles proviennent des plus grands télescopes terrestres et spatiaux, ainsi que des collections personnelles des meilleurs astrophotographes de la planète : Serge Brunier, Fred Espenak, Bill & Sally Fletcher, Akira Fujii, Robert Gendler, Stéphane Guisard, Laurent Laveder, Jerry Lodriguss, Stefan Seip, Babak Tafreshi, et bien d'autres !

Elles ont toutes été testées et traitées dans les règles de l'art sous mon contrôle afin d'optimiser les dimensions des tirages proposés, du 24 x 30 cm au 61 x 200 cm !

Je vous invite à aller parcourir ce nouveau site sans plus attendre et à profiter de l'offre de tirages gratuits actuellement en ligne :

http://www.365joursastro.com/

Des infos sur...

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Calendrier journalier de 2007 à 2009
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Éphémérides quotidiennes des planètes
En complément de la version papier du Guide du Ciel, je mets à votre disposition chaque mois des fichiers au format pdf avec les éphémérides quotidiennes des planètes pour 45° de latitude nord et 0° de longitude.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Jour julien en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Longitudes héliocentriques et géocentriques des planètes et du Soleil en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à tous les phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Temps sidéral moyen de Greenwich en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/schemas/200811Jup.jpg

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/schemas/200811Sat.jpg

Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel 2008-2009 :
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/jpj200811.php

Objectif 30 mm Sigma ouvert à 1,4 ; monture Nikon/Canon (voir ci-dessous).
Voir détails.

Extrêmement lumineux, cet objectif permet de faire apparaître la Voie lactée en moins de 30 secondes de pose dans un site offrant un ciel correct.

Nombre des images publiées par Laurent Laveder dans son livre « Le Ciel, un jardin vu de la Terre » (écrit avec Didier Jamet, éditions Belin) ont été prises avec cet objectif.

Je le vends car il fait double emploi avec une de mes nouvelles optiques.
Il est quasiment neuf (2 utilisations) et est livré avec un pare-soleil et un étui.

Je précise que cet objectif peut être utilisé pour la photographie astronomique sur un Canon avec une petite bague adaptatrice d'une valeur de 32 euros que l'on peut se procurer chez Mécastronic.

Prix (frais de port en colissimo recommandé compris) : 280 euros.