© Guillaume Cannat
Vénus brille dans l’arbre d’Anna, à la base de la lumière zodiacale qui pointe son doigt fantomatique vers les Pléiades. Ce jeudi 20 février 2020, le brouillard envahit progressivement le ciel et diffuse la pollution lumineuse des villes qui entourent le causse Méjan (Parc national des Cévennes). Au pied de l’arbre, vous pouvez voir la tache de lumière d’un autre boîtier photographique qui accumule les images d’une vidéo que je vous montrerai prochainement. Ce panorama couvre plus de 180° du sud au nord, du Grand Chien au Cygne. Il est composé de six champs verticaux photographiés avec un boîtier Sony A7s défiltré et un objectif Sigma ART de 20 mm diaphragmé à 3. Chaque champ est un assemblage de 20 poses de 4 secondes à 10 000 ISO réalisé avec le logiciel StarryLandscapeStacker, la mosaïque a été assemblée avec Autopano Giga, traitements et finitions avec Lightroom et Photoshop. Accumuler des poses très courtes permet d’éviter l’installation et l’utilisation d’une monture équatoriale motorisée, tout en obtenant un temps de pose total de 80 secondes qui met en valeur le ciel étoilé.
VÉNUS ET LA LUMIÈRE ZODIACALE ENTRE PARENTHÈSES
Entre la préparation du prochain Guide du Ciel qui rentre dans sa phase finale et les conditions météorologiques particulièrement mauvaises de cet hiver, je n’ai pas eu beaucoup d’occasions d’aller observer et photographier le ciel ces dernières semaines. J’avais pourtant préparé une belle liste d’images à réaliser au fil des nuits les plus longues de l’année, mais, rien à faire, cela attendra l’année prochaine ! J’ai tout de même réussi à profiter d’une soirée suffisamment bonne lors de la période de nouvelle lune de février pour aller admirer une somptueuse lumière zodiacale sur le causse Méjan. J’ai réalisé une vidéo accélérée (time-lapse) du coucher de Vénus au cœur de cette délicate lumière céleste qui est en cours de montage, mais je vous propose de découvrir en avant-première un panorama montrant le fuseau de la lumière zodiacale encadré par les parenthèses étincelantes de la Voie lactée. Le brouillard qui allait envahir le ciel et abréger ma soirée montait déjà à l’horizon et diffusait la pollution lumineuse des villes lointaines, mais pas encore suffisamment pour amoindrir la splendeur du ciel qui se déployait autour de moi. Je me trouvais à côté de l’arbre d’Anna – que je vous ai présenté dans ma lettre n° 153 – et la Voie lactée bâtissait une grande arche du sud au nord, du Grand Chien au Cygne. Le spectacle était vraiment magnifique à l’œil nu. La voûte nocturne n’était pas aussi contrastée que photographiquement bien sûr, mais le fuseau opalescent de la lumière zodiacale était parfaitement visible entre les deux pans de la Voie lactée : un grand plaisir d’observateur, même si le vent de plus en plus violent et les nuages m’ont empêché de faire toutes les images que j’avais en tête !
© Guillaume Cannat
Vénus brille vivement à la fin du crépuscule dans un ciel qui se peuple d’étoiles et, pour l’œil exercé, la lumière zodiacale est déjà perceptible. Il s’agit de l’une des premières images de la vidéo dont je suis en train de terminer le montage et que je diffuserai prochainement sur ma chaîne YouTube.
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