La lettre du Guide du Ciel

N° 11 | 7 janvier 2008
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Guillaume Cannat

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Un bref retour une année en arrière en guise d'introduction…

« Je me sens sortir d’un rêve. Je sais que, pour certains, cette semaine de janvier 2007 restera un cauchemar météorologique. Qu’y puis-je ? Ici, dans le sud de la France, si le ciel n’a pas été clément chaque jour, il s’est dévoilé de belle manière à deux ou trois reprises et j’ai saisi les chances qui m’ont été données d’admirer l’incroyable comète C/2006 P1 McNaught ! L’ayant annoncée dans les différents magazines de vulgarisation scientifiques auxquels je collabore comme probablement visible à l’oeil nu, je ne pouvais pas faire moins que de la chercher. Ainsi, dès le vendredi 5 janvier, je passais l’aube et le crépuscule à balayer aux jumelles les strates nuageuses qui barraient partiellement le levant puis le couchant. La comète était là, je le savais, mais son éclat n’était pas suffisant pour que je parvienne à l’attraper entre deux nuages. L’astronomie étant école de patience, je repartais dès l’aube suivante à la poursuite de ce trait de lumière. Cette fois, le ciel était parfait, avec des couleurs intenses, le rouge profond se métamorphosant en orange alors que la clarté de l’aube, encore bleu nuit, croissait. McNaught cligna de l’oeil et je pus enfin admirer sa chevelure tandis qu’elle se hissait lentement à l’horizon. Aux jumelles, elle présentait déjà une queue, petite mais bien contrastée sur le fond orangé. Cela promettait. Las ! Du samedi soir au mardi matin, le ciel débordait de nuages, et de comète, pas la queue d’une !

Mardi 9 janvier. Le vent commence à faire le ménage dans la matinée et le grand bleu s’installe en début d’après-midi. Je n’hésite pas et mon pari est simple : je dois gagner de l’altitude pour bénéficier d’un horizon lointain le plus pur possible et pouvoir ainsi observer et photographier la comète dans un ciel crépusculaire vivement coloré ; je sais que si je reste dans la plaine je verrai sans doute la belle vagabonde, mais sur un fond diffus, sans contraste. Je charge tout mon matériel dans la voiture et je file vers les Cévennes et le mont Aigoual, la plus haute montagne la plus proche. Le temps de monter, de tourner, de virer, de trouver un belvédère correctement orienté, le Soleil se couche déjà. Vite, je sors mon attirail, attrape mes jumelles et cherche fébrilement. Mais où est-elle cette comète ? Là ! Je la vois aux jumelles et, quelques instants plus tard, je la repère à l’oeil nu. Les minutes passent et le couchant revêt son plus beau manteau crépusculaire. À 1 300 m d’altitude, la pureté des couleurs est merveilleuse et la queue de l’astre errant s’étale sur plusieurs degrés. Les conditions sont idéales, avec quelques cirrus effilés et des traînées de condensation laissées par des avions de ligne que le vent déforme lentement et qui donnent du relief à la scène. Je me déplace, change d’objectif, d’avant-plan, de temps de pose.

Ce soir-là, j’ai vu le noyau puis la queue de la comète McNaught disparaître derrière l’horizon et je sais que cette image, gravée à jamais dans ma mémoire, me replongera dans l’intensité de cette longue semaine de traque. Celle-ci a pris fin, le samedi 13 janvier, par un dernier moment exceptionnel, celui où j’ai pu observer et photographier McNaught dans le ciel bleu, à moins de six degrés du Soleil. Incroyable comète qui, pourtant, ne faisait alors que préparer le spectacle grandiose qu’elle allait donner dans le ciel de l’hémisphère austral…»

Extrait de mon ouvrage Le Guide du Ciel 2007-2008, publié par amds.


DES RENDEZ-VOUS SANS INSTRUMENT

9 janvier | Prenez de la hauteur pour piéger Mercure !


Le mercredi 9 janvier 2008, quarante-cinq minutes après le coucher du Soleil, Mercure est à moins d’un demi-degré du pôle Nord lunaire, au ras de l’horizon ouest-sud-ouest. Pour observer cette rencontre serrée dans un ciel parfaitement pur, il faut que vous montiez à plus de 500 m d’altitude.

Le mercredi 9 janvier, quarante-cinq minutes après le départ de notre étoile, la première planète du système solaire a rendez-vous avec une Lune filiforme.

Autant vous le dire tout de suite, cette observation est délicate, et ce parce que les deux astres se trouvent à moins de 3° de hauteur au-dessus de l’horizon ouest-sud-ouest. Autrement dit, cette donnée ne représente grosso modo que la largeur de votre pouce bras tendu devant vous. C’est peu !

Notez donc que si vous bénéficiez d’un horizon lointain et bien dégagé, vous risquez de ne pas voir ces deux astres car, en plaine, même lorsqu’il fait beau, les premiers degrés du ciel sont généralement encrassés par la brume ou, pire, par la pollution.

Une seule solution : prendre de la hauteur. Selon les régions, il faut s’élever de 500 à 1 000 m pour s’extraire de cette chape grisâtre et retrouver une atmosphère limpide jusqu’à l’horizon.

Janvier | Observez la Station spatiale internationale


La Station spatiale internationale sera visible une à plusieurs fois par jour en fin de nuit en Europe jusqu'au 20 janvier.

Jusqu'au 20 janvier, un à deux passages de la Station spatiale internationale (ISS) seront observables chaque jour en fin de nuit en France métropolitaine et, plus largement, en Europe. ISS sera de nouveau facilement visible en début de nuit à partir du début février.

La navette spatiale américaine Atlantis devant décoller à la fin du mois de janvier ou au début du mois de février à destination de l'ISS, de très beaux passages de cette paire spatiale devraient être facilement visibles durant toute la mission. Les phases d'approche et de séparation sont, notamment, très spectaculaires à observer à l'oeil nu.

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de la Station spatiale internationale et de la navette Atlantis, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above

Samedi 19 janvier | La Lune au sommet d'une pyramide rouge



Tout au long de la nuit du samedi 19 au dimanche 20 janvier 2008, suivez le déplacement d’une grosse Lune gibbeuse croissante en conjonction avec la note orangée de la planète Mars. Celle-ci demeure très brillante moins d’un mois après son opposition.



Samedi 19 janvier au soir, à la fin du crépuscule, la Lune gibbeuse croissante est installée à plus de deux degrés et demi sur la droite de Mars. Les deux astres dominent alors largement l’horizon oriental.

Au fil des heures, la Terre tourne sur elle-même et, en milieu de nuit, nous retrouvons Mars et la Lune loin au-dessus de l’horizon occidental – à près de 50° de hauteur. Emporté par son mouvement propre, notre satellite a glissé vers le point orangé de la planète, qui brille maintenant à moins d’un demi-degré de son limbe austral.

Dans une lunette ou un télescope, un grossissement d’une cinquantaine de fois permet de contempler les cratères lunaires et la bille martienne dans le même champ.

À l’oeil nu, notre compagne semble posée au sommet d’un vaste triangle d’une vingtaine de degrés de côté – une main grande ouverte tendue à bout de bras – dont les sommets sont occupés par des astres rutilants : Mars et les deux étoiles Aldébaran du Taureau et Bételgeuse d’Orion.

Nuit du 24 au 25 janvier | Saturne et la Lune dans les pattes du Lion


Dans la nuit du 24 au 25 janvier 2008, Saturne et la Lune gibbeuse décroissante se côtoient dans le Lion. Retrouvez-les dès le milieu de la soirée au-dessus de l’horizon est.



Un mois avant son opposition – le 24 février prochain –, Saturne passe la nuit du 24 au 25 janvier en compagnie d’une Lune plantureuse.

Les deux astres s’élèvent au-dessus de l’horizon oriental en milieu de soirée, au coeur de la constellation du Lion. Leur séparation apparente est alors supérieure à quatre degrés, mais le mouvement propre de notre satellite réduit cet écart à près de trois degrés en quelques heures.

La période n’est malheureusement plus propice aux occultations, telles celles des 2 mars et 22 mai 2007, qui ont réjoui nombre d’observateurs ; en Europe, il nous faudra attendre le 25 octobre 2014 pour assister de nouveau à l’occultation de la planète aux anneaux par un mince croissant lunaire...

 

Fin janvier et début février | Admirez une nouvelle étoile dans la Baleine !


L’étoile variable Mira de la Baleine atteint son éclat maximum à la fin du mois de janvier. Cherchez-la à l’oeil nu au-dessus de l’horizon sud-ouest en fin de soirée, en utilisant les points de repère évidents que sont Aldébaran du Taureau et l’amas des Pléiades.




L’éclat de certaines étoiles varie. Il ne s’agit pas ici des petites variations que l’on peut constater à l’oeil nu et qui nous donnent l’impression que ces astres scintillent. Ces rapides fluctuations sont dues à l’addition des infimes déviations de la lumière provenant de ces corps célestes lorsqu’elle traverse l’atmosphère turbulente de notre planète.

La variation ici évoquée est beaucoup plus lente et, dans les cas extrêmes, elle peut provoquer la « disparition » et la « réapparition » d’une étoile. C’est le cas de Mira de la Baleine, une supergéante rouge, quatre cent fois plus volumineuse que notre Soleil ! Son éclat varie de la deuxième à la neuvième magnitude au cours d’un cycle de 332 jours.

Dans un ciel noir parfait, un observateur moyen perçoit sans mal les astres jusqu’à la magnitude 6, mais, dans un ciel urbain, cette limite chute souvent en dessous de 4. Cela signifie que Mira est invisible à l’oeil nu pendant une partie de son cycle, durée d’autant plus longue que votre ciel est dégradé par la pollution lumineuse.

Pendant toute la fin du mois de janvier et le début du mois de février, Mira atteint son éclat maximum, proche de la magnitude 3. C’est donc l’occasion de découvrir un nouvel astre dans votre ciel, une étoile que les Anciens avaient surnommé: « La Merveilleuse » !

 

26 au 31 janvier | Excès de vitesse sur l'écliptique...


Du 26 au 31 janvier, observez à l’oeil nu, aux jumelles ou dans un instrument plus imposant, le rapprochement rapide des planètes Vénus et Jupiter dans le ciel de l’aube. Cherchez-les une heure avant l’apparition du globe solaire, à près de 5° au-dessus de l’horizon sud-est.



Regardez-les fondre l’une vers l’autre comme deux aigles dans le ciel pâlissant de l’aube ! Vénus file vers le Soleil et Jupiter s’en éloigne. Depuis quelques semaines les deux planètes les plus brillantes de notre ciel se rapprochent d’un degré par jour.

En cette fin janvier, leur proximité apparente rend cette course plus qu’impressionnante. Un degré, soit deux fois le diamètre apparent de la Pleine Lune ; c’est un peu comme si la grande horloge céleste s’était emballée pour accélérer les mouvements apparents de ces deux astres. Ils se croiseront le vendredi 1er février. Ce matin-là, une heure avant le lever du Soleil, Vénus et Jupiter ne seront qu’à 0,6° d’écart – à peine plus que le diamètre lunaire – et vous les cacherez simultanément avec le bout de votre petit doigt, bras tendu devant vous.

Nous sommes au coeur de l’hiver ; une heure avant son lever, le Soleil est donc encore très bas sous l’horizon – 11° environ – et le fond du ciel teinté d’orange et de rouge sang offre un écrin merveilleux à ces gemmes étincelantes.

Alors qu’elle est physiquement plus petite – 12 104 km de diamètre contre 142 980 km –,Vénus brille, actuellement, sept fois plus que Jupiter, tout simplement parce qu’elle est beaucoup plus proche de la Terre. Si vous en avez la possibilité, observez cette conjonction dans un instrument : un grossissement d’une cinquantaine de fois vous permettra en effet de distinguer, dans le même champ, la phase gibbeuse de Vénus et les quatre principales lunes de Jupiter.

Ce serait vraiment dommage de rater ce spectacle matinal. Il vous faudra choisir un site d’observation bien dégagé vers le sud-est, horizon que Vénus et Jupiter dominent de quelque cinq degrés, une heure avant le lever du Soleil.

 


D'autres conjonctions
se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2007-2008.


DES RENDEZ-VOUS AVEC INSTRUMENT

La comète 17P Holmes est toujours visible...


A l’œil nu, la comète 17P Holmes ressemble à présent à une tache diffuse encore parfaitement visible dans un ciel noir. Elle se situe dans la constellation de Persée, entre Mirfak (magnitude 1,8) et Algol. La constellation de Persée est visible actuellement au-dessus de l’horizon nord-est, deux heures après le coucher du Soleil. Elle est ensuite observable tout au long de la nuit ; à l'aube, retrouvez-la, loin au-dessus de l'horizon ouest. Image prise en novembre dans les Cévennes (Nikon D70s + 30 mm à 1.4).


La comète 17P Holmes reste un objet facile à observer dans un instrument, toujours dans la constellation de Persée, qui passe pratiquement au zénith en cours de nuit.

Son éclat est compris entre les magnitudes 3 et 4 et son étendue est estimée à près de cinq à sept fois celle de la Pleine Lune ! Dans un ciel noir, loin des lumières des villes, vous pouvez encore la repérer sans aucun instrument.

En 1892-93, lors de sa découverte, cette comète a connu un second sursaut d'éclat quelque 75 jours après le premier ; les mêmes causes produisant (souvent) les mêmes effets, peut-être que Holmes va de nouveau sursauter ces jours-ci...

Je continue d'actualiser la Lettre n° 08 ; pour avoir toutes les mises à jour sur cette comète exceptionnelle, cliquez régulièrement ici...

 

L'aube d'un nouveau cycle solaire


Le groupe de taches solaires n° 978 a fait son retour sur le limbe de notre étoile le 2 janvier.
Imahe / ESA/NASA/SOHO-MDI



Le 4 janvier, l'apparition d'une petite tache solaire aux latitudes septentrionales de notre étoile a retenu toute l'attention des spécialistes : il s'agirait de la première tache du nouveau cycle solaire.
Imahe / ESA/NASA/SOHO-MDI




Le groupe de taches solaires numéro 978, apparu en décembre, a fait son retour sur le limbe de notre étoile le 2 janvier, puis il s'est rapidement étiolé.

Le 4 janvier, en revanche, une petite tache a retenu toute l'attention des spécialistes. Située à une latitude septentrionale (30° N) et montrant une polarité inversée par rapport aux taches du 23e cycle solaire, elle serait, en fait, la première tache du 24e cycle. Celui-ci devrait monter lentement en puissance au cours des trois ou quatre prochaines années pour culminer en 2011-2012. Plusieurs articles scientifiques publiés en 2006 annoncent un 24e cycle d'une intensité exceptionnelle : l'avenir nous dira ce qu'il faut penser de ces prévisions solaires à long terme...

Pour observer le Soleil, il faut naturellement utiliser les moyens de protection adéquats (filtres, lunette solaire de type Coronado ou filtres DayStar, etc.) ou bien se rendre régulièrement sur le site de la sonde SOHO pour admirer les images du Soleil qui sont mises en ligne gratuitement.

Le site de SOHO
Le site SpaceWeather
SolAmat

 

Nuit du 17 au 18 janvier | Une belle Lune pour les Pléiades


Au coeur de la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 janvier 2008, la Lune gibbeuse croissante s’approche à moins de 3° des Pléiades, au-dessus de l’horizon ouest-nord-ouest.




Dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 janvier, la Lune gibbeuse croissante, c’est-à-dire entre le Premier Quartier et la Pleine Lune, est visible dans le même champ de jumelles que l’amas stellaire des Pléiades.

Chaque mois, notre compagne passe à proximité de ce groupe d’étoiles, mais le spectacle n’est pas toujours visible dans de bonnes conditions astronomiques, sans parler des données météorologiques, le rapprochement le plus serré pouvant se produire en plein jour.

Cette fois, juste avant son coucher, vers 4 h du matin, l’ovale lunaire se trouve à moins de trois degrés des sept soeurs stellaires.

 

Nuit du 19 au 20 janvier | La Lune jouxte Mars


Au cours de la nuit du 19 au 20 janvier, la Lune gibbeuse croissante passe au large de Mars. C'est à voir dans une lunette ou un télescope avec un grossissement d'une cinquantaine de fois.




Au cours de la nuit du samedi 19 au dimanche 20 janvier, une volumineuse Lune gibbeuse – quelque deux jours avant la Pleine Lune – croise l'éclat orangé de Mars.

Étant donné l’éclat éblouissant de notre satellite lors de cette rencontre, des jumelles ou un instrument sont utiles pour distinguer la planète.

Dans le nord-ouest de l'Amérique du Nord, Mars est occultée par le limbe lunaire.

Admirez cette très belle image du globe martien, obtenue par Mario Weigand avec un télescope de 355 mm de diamètre (C 14) le 23 décembre dernier, juste avant que la Pleine Lune ne frôle notre voisine lors de leur dernière rencontre.

En janvier | Cherchez la comète 8P Tuttle


La comète 8P Tuttle est visible à l'oeil nu dans un ciel parfaitement noir (magnitude 5,5).


Après les comètes LONEOS et Holmes, la comète 8P Tuttle attire les regards des amateurs d'astres depuis quelques jours. En ce début d'année, son éclat est voisin de la magnitude 5,5, ce qui est un peu mieux que ce qui était annoncé, si bien qu'il est possible de la distinguer à l'oeil nu dans un ciel parfaitement noir.

Dans un ciel péri-urbain, vous la chercherez avec un instrument. Elle file du nord de la constellation des Poissons au sud de celle de la Baleine en moins d'une quinzaine de jours.

Voici une très belle image obtenue avec un télescope par Gerald de Shirlia lorsque 8P Tuttle est passée tout contre Messier 33, la galaxie du Triangle (rapprochement annoncé dans le Guide du Ciel 2007-2008, page 130).



Retrouvez les autres occultations du mois, des conseils pour observer les plus fins croissants lunaires, des informations sur les comètes périodiques, des descriptions des formations lunaires bien placées en fonction des librations, les maxima des plus belles étoiles variables et bien d'autres choses encore dans la version papier du Guide du Ciel.

Les objets célestes détaillés en janvier dans Le Guide du Ciel 2007-2008 : Messier 65 et 66, Messier 51, la mer des Ondes, la mer Écumante, Messier 95, 96 et 105, NGC 1647...


CHEZ VOTRE LIBRAIRE...

LE CIEL À L'ŒIL NU EN 2008




Toujours un beau cadeau pour bien débuter l'année 2008 ;-)

La plupart des illustrations en couleurs de mes lettres proviennent du Ciel à l'œil nu ; c'est un ouvrage accessible au plus grand nombre et il n'y a nullement besoin d'être un(e) spécialiste du ciel pour en apprécier la lecture... c'est en tout cas ce que disent les lecteurs !

Le Ciel à l’œil nu en 2008 est la sixième édition de cet ouvrage. Toute la collection a reçu le prix spécial du jury du Festival d'Astronomie de Haute-Maurienne-Vanoise.

Il est diffusé par Nathan et vous pouvez le découvrir ou le commander chez votre libraire habituel.

Pour en savoir plus, consultez la Lettre n° 5.

NOUVEAU : une version en slovène vient d'être publiée à Ljubljana où je me rendrai à la fin du mois de janvier pour une série de conférences.

Photographies et dessins de Rune Christiansen, Miloslav Druckmüller, Xavier Girard, P-M Héden, Laurent Laveder, Bernard Nomblot, Babak Amin Tafreshi et moi-même.

Le Ciel à l’œil nu en 2008
144 pages
Près de 180 cartes, schémas, gravures et photographies en couleur
Prix public TTC : 16,50 euros

ISBN : 978-2-09-278122-7
Disponible en librairie


PRATIQUE
& DIVERS
Mes prochaines conférences
 

Je ne prononcerai pas d'autres conférences en France avant le printemps 2008 car je me consacre exclusivement à la rédaction du prochain Guide du Ciel (le 2008-2009, quatorzième édition, qui sortira en début mai). Vous pouvez cependant d'ores et déjà prendre contact avec moi (mettre @ à la place de #) si vous désirez organiser une conférence.

1er au 4 mai 2008 : 10e Rencontres astronomiques du printemps (42) - L'utilisation des éphémérides | Vente et dédicace de la nouvelle édition du Guide du Ciel 2008-2009
7 juin 2008 : Planétarium de Vaulx-en-Velin/Festiciel (69) - L'observation du ciel

Explorez les sites Web des astrophotographes dont je présente des images dans mes conférences : http://www.leguideduciel.net/ressources/images.php


DE BRIC ET DE BROC...

Des couronnes colorées autour du Soleil



Ces couronnes colorées autour du Soleil ont été observées le 4 décembre 2007 dans la région de Montpellier. Le Soleil est occulté par un pin qui cache également une portion non négligeable de la couronne. La région centrale blanche est surexposée et seuls l’orange et le rouge qui délimitent la première couronne sont visibles. La deuxième est complète et affiche le spectre solaire du bleu au rouge, cette couleur étant toujours vers l’extérieur. L’amorce d’une troisième couronne est perceptible. (Nikon D70s + 85 mm à 1,8).



Une heure plus tard, ce même 4 décembre 2007, les conditions nuageuses étaient légèrement différentes. Le Soleil est, cette fois-ci, occulté par un jujubier et, coup de chance du photographe, un étourneau sur le point de se poser au sommet de l'arbre déploie largement ses ailes, au bout desquelles l'irisation de la lumière solaire est perceptible. (Nikon D70s + 35 mm à 2,8).




À certaines périodes de l’année, les plantes, les arbres ou diverses activités humaines peuvent rejeter de telles quantités de pollens ou de poussières que l’air en est saturé sur plusieurs dizaines de mètres d’altitude.

Dans le sud de la France, par exemple, les pins libèrent chaque année un pollen jaune extrêmement fin et envahissant, lequel provoque les fameuses « pluies de soufre » qui recouvrent tout de délicates arabesques jaune vif. Lorsque la lumière du Soleil ou de la Pleine Lune traverse une telle concentration de pollens ou de poussières en suspension, des phénomènes d’interférence des rayons lumineux diffractés par les grains microscopiques créent une ou plusieurs couronnes colorées autour de ces astres.

Ces formations, que peuvent également engendrer les infimes gouttes d’eau présentes dans certains nuages – comme les altocumulus (c'est le cas sur les images voisines) –, s’étendent parfois sur plusieurs dizaines de degrés. Communes autour de la Lune, les couronnes sont plus délicates à repérer autour du Soleil, dont il faut impérativement occulter l’éclat.



 

C'EST EN LIGNE !


Nouvelle année, nouveaux fichiers !

Je viens de mettre en ligne sur mon site, les fichiers suivants :

- exceptionnellement, l'intégralité des phénomènes astronomiques au jour le jour du mois de janvier 2008 (au lieu d'une version réduite des deux-tiers) ;

- les courbes des satellites de Jupiter et de Saturne pour 2008 ;

- les phases de la Lune avec les diamètres apparents et les apogées et les périgées pour 2008 ;

- la mise à jour du nombre mensuel de taches solaires de janvier 1749 à décembre 2007 ;

- le calendrier des jours juliens en 2008 ;

- le calendrier grégorien de 2008 ;

- le temps sidéral moyen de Greenwich à 0 h TU pour chaque jour de 2008 ;

- les longitudes héliocentriques et géocentriques quotidiennes du Soleil, des planètes et des planètes naines pour 2008 ;

- les tableaux d'éphémérides quotidiens du Soleil et des planètes.

Ouf !


SUR LA TOILE



Des infos sur...

 

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Calendrier journalier de 2007 à 2009
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Éphémérides quotidiennes des planètes
En complément de la version papier du Guide du Ciel, je mets à votre disposition chaque mois des fichiers au format pdf avec les éphémérides quotidiennes des planètes pour 45° de latitude nord et 0° de longitude.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Jour julien en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Longitudes héliocentriques et géocentriques des planètes et du Soleil en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à tous les phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Temps sidéral moyen de Greenwich en 2008
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/schemas/200801Jup.jpg

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/schemas/200801Sat.jpg


Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel 2007-2008 :
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/jpj200801.php



Infos

Sources :
Le Guide du Ciel 2007-2008 (amds),
Le Ciel à l'œil nu en 2008 (Nathan).

Vous êtes libre de rediffuser cette lettre électronique dans la mesure où vous lui conservez sa forme et ses liens.

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© Guillaume Cannat | Janvier 2008