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La lettre du Guide du Ciel

N° 55 | 5 septembre 2011

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Guillaume Cannat

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Plusieurs dizaines de milliers de kilomètres parcourus jusqu’à l’hémisphère Sud pour scruter le ciel,
des centaines d’observateurs à l’oculaire de mon télescope de 760 tout au long de l'été,
la création d’un nouveau livre, en cours d’impression, que je vous présenterai dans ma prochaine lettre,
un autre projet éditorial sur lequel je travaille actuellement et qui devrait faire parler de lui en novembre,
des nuits entières sous les étoiles et quelques jours de vacances,
voilà ce qui explique mon silence inhabituellement long !

Pour accompagner cette rentrée, je vous propose en ouverture un portrait du Triangle de l’été,
que j’ai réalisé lundi dernier dans les Cévennes. Véga, Deneb et Altaïr nous accompagneront en début de nuit
pendant de longues semaines encore et le vaste triangle que ces brillantes étoiles délimitent abrite une multitude
d’objets célestes faciles à observer dans les instruments les plus modestes, découvrez les principaux en cliquant sur cette image.

triangle ete

Avant leur publication dans mon prochaine livre, voici quelques images de l’éclipse totale de Lune
que je suis allé photographier à la Réunion.

Dans cette lettre, je vous présente également une nouvelle application astronomique intéressante
pour les possesseurs d’iPhone ou d’iPad.


Sommaire


DES RENDEZ-VOUS SANS INSTRUMENT


Septembre-Octobre | Observez la Station spatiale internationale

iss
La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine après le 20 septembre et jusqu'au début du mois d'octobre dans le ciel de l'aube.
Sur cette image prise mi-août depuis la station, remarquez la flèche argentée d'une étoile filante qui s'enfonce dans la haute atmosphère ; il s'agit d'une Perséide.
Crédit image : NASA

 

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine après le 20 septembre et jusqu'au début du mois d'octobre dans le ciel de l'aube.

L'éclat de l'ISS est suffisamment puissant lors des meilleurs passages pour qu'elle soit visible dans un ciel bleu avant même le coucher du Soleil ou peu après son lever ; le site Heavens-Above annonce également ce genre de passages.

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above
Aide en ligne pour vous inscrire sur le site Heavens-Above

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4-15 septembre | La cloche de Mercure

16avr
A partir du dimanche 4 septembre 2011 à l’aube, une heure avant le lever du Soleil, Mercure est bien visible à l’œil nu au-dessus d’un horizon est-nord-est dégagé.



La belle trajectoire en cloche de Mercure dans le ciel de l’aube s’est décalée d’une quinzaine de jours par rapport à l’an dernier.

À l’aube du dimanche 4 septembre, une heure avant l’envol de l’aigle solaire, la planète est au plus haut de sa course au-dessus de l’horizon est-nord-est et elle brille superbement à plus de cinq degrés de hauteur.

L’augmentation quotidienne de son éclat va contrebalancer sa chute vers le Soleil dans les jours qui viennent et, dans une atmosphère limpide, il sera possible de la suivre à l’œil nu jusqu’au 15 au ras d’un paysage lointain.

Le vendredi 9, Mercure sera à moins d’un degré de Régulus, mais des jumelles ou une lunette seront sans doute nécessaires pour voir l’étoile principale du Lion.

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15 au 16 septembre | Un pur diamant pour Séléné

22avr
Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011 au soir, plus de deux heures après le coucher du Soleil, l’éclat puissant de Jupiter est visible au-dessus de l’horizon est-nord-est, non loin de l’ovale argenté de la Lune gibbeuse décroissante.



Le jeudi 15 et le vendredi 16 septembre au soir, plus de deux heures après la fin du jour, la Lune gibbeuse décroissante se hisse dans le ciel en compagnie de Jupiter.

Les deux astres apparaissent au-dessus de l’horizon est-nord-est et leur brillance est telle que vous n’aurez aucun mal à les repérer, même au cœur d’un environnement urbain lumineux.

Actuellement, la Terre et Jupiter se rapprochent chaque jour de plusieurs centaines de milliers de kilomètres et cela continuera jusqu’à l’opposition de cette planète géante à la fin du mois d’octobre.

Si vous préférez observer à l’aube, vous retrouverez ce couple le 16 et le 17 avant le lever du Soleil, très loin au-dessus de l’horizon sud-ouest.

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18 septembre | Les Pléiades et la Lune

29avr
Dimanche 18 septembre 2011 à l’aube, moins de deux heures avant le lever du Soleil, la Lune gibbeuse décroissante éclaire le champ étincelant des Pléiades.


Le dimanche 18 septembre à l’aube, moins de deux heures avant l’éblouissante lumière du jour, utilisez des jumelles pour distinguer l’amas des Pléiades à moins de trois degrés de la Lune gibbeuse décroissante.

À plus de soixante degrés de hauteur au-dessus de l’horizon sud, ces astres semblent suspendus au sommet de la voûte céleste et la Lune nous éclaire comme un luminaire démesuré.

Si l’atmosphère de votre site d’observation est pure, vous pourrez voir les Pléiades à l’œil nu simplement en cachant notre satellite avec un doigt.

Aux jumelles ou dans une lunette avec un faible grossissement, utilisez le schéma pour identifier les Sept sœurs et leurs parents.

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23 septembre | Mars et la Lune dans le Cancer

4mai
Vendredi 23 septembre 2011 à la fin de la nuit, deux heures avant le lever du Soleil, le croissant lunaire et sa lumière cendrée sont à moins de cinq degrés de la planète Mars.


Le vendredi 23 septembre à la fin de la nuit, deux heures avant l’élévation du disque solaire, soit vers six heures du matin à votre réveil, offrez-vous un bon bol de ciel hivernal pour bien commencer la journée.

Orion et le Grand Chien dominent déjà l’horizon sud-est, le Cocher est suspendu au zénith et, vers l’est, les Gémeaux surveillent la rencontre de Mars avec un joli croissant de Lune. Celle-ci se déroule dans le Cancer, à proximité immédiate de l’amas ouvert de la Crèche.

La planète rouge et Séléné sont à près de trente degrés de hauteur et à moins de cinq degrés d’écart, elles sont donc visibles dans le même champ de jumelles.

Si vous placez Mars en haut de vos jumelles, vous distinguerez les petites étoiles de l’amas en bas à gauche. Avant d’être surnommé l’amas de la Crèche, ce groupe d’étoiles à la limite de notre perception visuelle à l’œil nu dans un ciel de qualité était appelé l’amas de l’Étable.

D’ailleurs, les deux étoiles brillantes qui le délimitent sont toujours nommées Asellus borealis et Asellus australis, l’Âne du Nord et l’Âne du Sud.

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26 septembre | La lumière d’avant l’aube
9mai
Du lundi 26 septembre 2011 à la fin du mois, deux bonnes heures avant le lever du Soleil, cherchez l’éclat subtil de la lumière zodiacale au-dessus de l’horizon est. Elle apparaît comme un fuseau argenté devant le fond étoilé et pointe actuellement vers l’éclat orangé de Mars.



À partir du lundi 26 septembre et jusqu’à la fin du mois, dans un ciel débarrassé de l’éclat lunaire, tentez de saisir la lumière zodiacale à la fin de la nuit.

Pour vous rafraîchir la mémoire sur la nature de ce beau phénomène céleste, relisez le texte ci-dessous.

Vous devez impérativement choisir un site d’observation protégé de la pollution lumineuse, au moins vers l’horizon oriental. Si vous le pouvez, prenez un peu d’altitude – 500 ou 600 m au minimum – pour vous extraire de la chape brunâtre de pollutions diverses qui pèsent sur les plaines.

Si, enfin, vous bénéficiez d’une atmosphère limpide et plutôt sèche, vous aurez mis toutes les chances de votre côté !

Actuellement, la lumière zodiacale apparaît comme un cône faiblement lumineux qui enveloppe l’écliptique en s’affinant jusqu’à près de soixante degrés de hauteur.

Large à l’horizon, dans la constellation du Lion, elle pointe vers les Gémeaux et la planète Mars ressemble à un phare rouge fixé non loin de son sommet.

Avec un appareil photo numérique, une pose de trente secondes suffit généralement à mettre en évidence la lumière zodiacale ; posez-le sur une table ou un muret et tentez votre chance !

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D'autres conjonctions
se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2011-2012

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VOYAGE, VOYAGE...
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Lumière zodiacale sur les Cévennes

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La lumière zodiacale, ce cône faiblement lumineux que l’on peut voir dans un ciel bien noir, provient de la réflexion du Soleil sur des myriades de poussières microscopiques dispersées entre les planètes. Une étude récente démontrerait que ces poussières ne viendraient pas toutes de la ceinture d’astéroïdes – une zone, comprise entre les orbites de Mars et de Jupiter, représentée en vert sur ce schéma – mais, plutôt, à près de 85 %, de la fragmentation de noyaux de comètes dont les orbites autour du Soleil ne dépassent guère celle de Jupiter.
© Southwest Research Institute


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Lorsque les conditions d’observation sont excellentes – altitude, transparence de l’atmosphère et absence de pollution lumineuse – l’intensité de la lumière zodiacale est surprenante. Elle peut même rivaliser en éclat avec certaines portions de la Voie lactée. Sur cette image réalisée le 30 août 2011 à l’orée de l’aube dans les Cévennes (mont Aigoual, 1 500 m d’altitude), la lumière zodiacale prend le dessus sur la lueur orangée de la pollution lumineuse et grimpe vers les Gémeaux et le Cancer. Elle vient alors se mêler à l’éclat atténué  de la Voie lactée sur la gauche de la constellation d’Orion.
© Guillaume Cannat



En Europe, l’automne, l’orientation de la Terre par rapport au Soleil est favorable à l’observation de la lumière zodiacale en fin de nuit, avant l’aube, lorsque la Lune n’est pas présente dans le ciel. La lumière zodiacale ressemble à un long cône ou à un fuseau de 10° à 20° de large à l’horizon, qui monte jusqu’à 40° de hauteur, voire beaucoup plus haut dans les meilleurs sites. Elle enrobe l’écliptique, cette ligne imaginaire qui marque la course annuelle du Soleil parmi les constellations ou, en présentant cela d’un point de vue plus large, la projection du plan de rotation de la Terre et de pratiquement toutes les planètes autour du Soleil.

Pour bien comprendre l’origine de la lumière zodiacale, il faut se rappeler que l’espace est loin d’être aussi vide qu’on le pense habituellement : des myriades de petites poussières sont dispersées autour de l’écliptique et chacune réfléchit très faiblement la lumière qu’elle reçoit du Soleil.

À certains moments de l’année, il est plus facile de voir la traînée lumineuse provoquée par l’accumulation de ces particules. Pour cela, il faut que l’écliptique soit le plus droit possible par rapport à l’horizon de votre lieu d’observation et que le ciel soit bien noir. En Europe, il ne reste plus beaucoup de lieux préservés de la pollution lumineuse dont l’éclat efface la lumière zodiacale et nombre d’étoiles. En France métropolitaine, elle est cependant encore régulièrement observée à l’œil nu en Bretagne, dans le Morvan, le Jura, les Alpes, les Cévennes, l’Aubrac ou les Pyrénées.

Depuis la publication, au printemps 2010, des résultats d’une longue étude scientifique sur l’origine des poussières qui engendrent la lumière zodiacale, il semble confirmé que, dans 85 % des cas, elles proviendraient de la fragmentation de comètes dont les orbites ne dépassent guère celle de Jupiter. Les 15 % restants pouvant provenir de collisions entre les astéroïdes qui orbitent entre Mars et Jupiter.

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La Lune s'éclipse à la Réunion

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Voici l’aspect de la Lune cinq minutes avant la fin de la totalité, au moment de la fin de la totalité, puis cinq et dix minutes après la fin de la totalité. Images prises à l’observatoire des Makes avec un boîtier Nikon D700 au foyer d’un télescope de Newton de 210 millimètres de diamètre et ouvert à 3 (Takahashi Epsilon).
© Guillaume Cannat



Le 15 juin 2011, je me trouvais à la Réunion dans le cadre d’une opération labellisée par le Commissariat pour 2011, Année des Outre-Mer.

L’un des buts de cette opération était la photographie de l’éclipse totale de Lune qui se déroulait au zénith de ce département français.

Accueilli à l’observatoire astronomique des Makes, dont je remercie sincèrement l’équipe pour sa gentillesse et son efficacité, j’ai pu utiliser l’un des télescopes sous coupole (Takahashi Epsilon de 210 millimètres ouvert à 3) pour réaliser ces gros plans de notre satellite alors qu’il se trouvait sur le point de sortir de l’ombre terrestre.

La teinte cuivrée de l’ombre terrestre filtrait magnifiquement l’éclat de la face lunaire. Au plus fort de l’éclipse, lorsque Séléné était au cœur du cône d’ombre de notre planète, sa lueur était tellement amoindrie que j’ai dû réaliser des poses de près d’une minute pour révéler ses contours. Sur cette image, j'ai compensé le déplacement propre de la Lune si bien que les étoiles tracent des petits traits autour d'elle.

eclipse

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Une nuit dans les Cévennes

Habitant à proximité de Montpellier, c’est dans les Cévennes que je profite régulièrement de très bonnes conditions d’observation. Selon le matériel que j’emporte, il me faut près de deux heures pour atteindre le mont Aigoual et m’installer. Lundi 29 août, les prévisions météo étaient tellement bonnes que j’avais décidé d’observer et de photographier la voûte céleste toute la nuit. J’avais donc pris aussi bien mon télescope de 760 que du matériel photographique et une petite monture équatoriale motorisée. Après une semaine d’orages puis de mistral, l’atmosphère s’était apaisée avant la vague suivante de perturbations et seuls quelques nuages effrontés peuplèrent le crépuscule et le début de la nuit avant de disparaître vers minuit et de ne revenir qu’à l’annonce du jour.

Vous n’étiez pas avec moi et vous n’avez pas apprécié la sérénité du moment, le silence de la nuit troublé par le passage de quelques cerfs et le hululement lointain des chouettes, le lent cheminement d’amas en nébuleuses, le survol de Jupiter à califourchon sur la sonde Voyager (!) et le plongeon dans la grande nébuleuse d’Orion juste avant l’élévation inexorable de la lumière zodiacale, mais j’espère que les images de cette lettre vous feront partager quelques facettes de cette nuit exceptionnelle.

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Télescope assemblé et monture équatoriale installée, en attente des premières étoiles pour parfaire la collimation et la mise en station, j’apprécie le spectacle crépusculaire qui débute, juste avant la disparition du globe solaire, par l’embrasement irisé d’un voile nuageux à l’aplomb de l’occident. Relisez la lettre n° 26 pour découvrir ce phénomène lumineux.
© Guillaume Cannat

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Le Soleil vient de sombrer derrière l’horizon et, à l’opposé du ciel, l’ombre de la Terre apparaît, surmontée par les lueurs saumonées de la ceinture de Vénus qui badigeonnent des nuages lointains. Au premier-plan, le miroir du télescope se met progressivement en température après la chaleur diurne.
© Guillaume Cannat

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Le crépuscule étale son dégradé intensément coloré et, durant quelques minutes, des rais d’un violet délicat le parcourent. Il n’y a plus un bruit. Une voiture, qui sera la dernière jusqu’à l’orée de l’aube, balaye le paysage de ses phares et s’enfonce dans la nuit naissante.
© Guillaume Cannat

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Alors que la Voie lactée s’immisce dans la vague bleutée qui referme le jour, j’achève la mise en station de la monture équatoriale et commence à photographier la nuit. En bas à gauche sur cette image, remarquez la pollution lumineuse des villes situées dans la plaine et jusqu’à la Méditerranée qui illuminent les nuages.
© Guillaume Cannat

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La nuit s’affirme. Laser et étoiles me servent à aligner les miroirs du télescope. Je suis fin prêt et je commence à scruter les amas et les nébuleuses du Sagittaire avant que ces objets ne plongent derrière les arbres.
© Guillaume Cannat

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Il est bientôt minuit. La Voie lactée dessine une grande arche du nord-est au sud-ouest et Deneb du Cygne s’accroche au zénith. Comme chaque fois, je regrette l’ampleur croissante de la pollution lumineuse qui teinte la voûte céleste jusqu’à plusieurs dizaines de degrés de hauteur, mais, malgré tout, il persiste un vaste golfe de ciel noir dans lequel je distingue les étoiles les plus faibles perceptibles à l’œil nu ; un peu plus tard, le petit point d’Uranus est ainsi facile à voir sous les Poissons.
© Guillaume Cannat

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Après la flamme de la lumière zodiacale (voir plus haut dans cette lettre), l’aube impose progressivement sa clarté, repoussant les étoiles vers la nuit prochaine, effaçant la trace orangée de la pollution lumineuse.
© Guillaume Cannat

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Une nuit d’observation s’achève. Assis dans une chaise longue, je photographie la montée du jour qui jette des couleurs sur les grumeaux nébuleux qui s’invitent à nouveau.
© Guillaume Cannat

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Le Triangle de l'été

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Le Triangle de l’été rassemble les étoiles principales des constellations de la Lyre, du Cygne et de l’Aigle : Véga, Deneb et Altaïr. Ces trois étoiles brillantes sont aisément repérables à l’œil nu, même en milieu périurbain, en début de nuit jusqu’à la fin de l’automne. Sur ce portrait de la Voie lactée dressée fièrement au-dessus de l’horizon sud-ouest, le Triangle de l’été encadre l’échancrure sombre qui scinde notre galaxie dans le Cygne.
© Guillaume Cannat



Réalisé entre minuit et une heure du matin, ce portrait du Triangle de l’été est une mosaïque d’une douzaine d’images prises avec un objectif de 85 mm diaphragmé à 3,2.

Le temps de pose a été de deux minutes par image, avec une sensibilité de 1 250 ISO sur un boîtier Nikon D700. La rotation de la Terre était compensée durant chaque pose grâce à une petite monture équatoriale Astrotrac.

Je n’ai pas utilisé de filtres ou de prises multiples pour chaque champ afin de montrer qu’avec un appareil photographique reflex numérique moderne et un ciel de qualité il est facile techniquement de réaliser aujourd’hui des images célestes qui n’étaient même pas à la portée des meilleurs astrophotographes il y a seulement quelques années.

Les différents morceaux de la mosaïque ont été assemblés sans aucune retouche avec le logiciel AutopanoGiga auquel je reste fidèle depuis des années et qui s’améliore de version en version.

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Cliquez sur cette image pour découvrir les noms des plus beaux objets célestes (nébuleuses, étoiles, amas, etc.) du Triangle de l’été.
© Guillaume Cannat


Cliquez ici pour afficher uniquement l'image en grand format (2500 x 3000).

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PRATIQUE
& DIVERS
RADIO | Bleu nuit
 

RFH
La chronique Bleu nuit que j'enregistre avec Philippe Moity sur France Bleu Hérault est diffusée le samedi matin vers 10 h 40 m et le dimanche.

L'habillage sonore est joyeusement décalé – extraits de vieux films et de séries de science-fiction –, mais le contenu est sérieux (enfin, essaie de l'être !). Chaque semaine, je signale un ou deux phénomènes à observer dans les jours qui vont suivre et je réponds aux questions de base et d'actualité de Philippe Moity.

Si vous n'habitez pas à portée d'antenne de cette station, vous pouvez néanmoins écouter Bleu nuit durant les sept jours qui suivent sa diffusion en vous rendant sur le site de France Bleu Hérault dans le menu France Bleu à la demande ; d'après les statistiques de France Bleu, vous êtes plus de 2 000 à le faire chaque mois, un grand merci de votre intérêt fidèle :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=8dc942202aa447a40487975f8cb0ca20

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iPhone et iPad | Skypix

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Serge Brunier, dont vous connaissez sûrement la chronique hebdomadaire Du côté des étoiles sur france info, a collaboré avec le magazine Science & Vie pour développer une application astronomique utilisable sur iPhone et iPad.

Cette application, SkyPix, que vous pouvez acheter sur iTunes depuis le début de l’été, propose une découverte agréable de la voûte céleste et de ses principaux objets (prix de lancement fortement réduit jusqu'au 15 septembre).

La partie encyclopédique (plusieurs centaines de fiches) et les vidéos pédagogiques présentées par Serge Brunier sont aussi aisément consultables sur iPhone que sur iPad, mais le grand écran de l’iPad apporte un confort d’utilisation fort appréciable pour se promener dans la carte du ciel.

Celle-ci existe en deux versions : soit une carte sur laquelle les étoiles sont symbolisées, soit une carte qui s’appuie sur l’immense photographie complète de la voûte céleste réalisées par Serge Brunier.

Dans les deux cas, il est possible de faire apparaître les contours des constellations et les principales lignes qui servent au repérage des astres. Le Soleil, la Lune et les planètes sont également indiqués et il est possible de changer la date pour prévoir une observation. Notez également, que les principaux phénomènes astronomiques sont annoncées.

Naturellement, en posant le doigt sur un astre brillant ou une planète des compléments d’information apparaissent, parfois accompagnés d’un fichier audio ou vidéo pour en savoir plus.

Cette application mélange harmonieusement observation du ciel et savoir encyclopédique et elle intéressera tous les observateurs et astronomes amateurs débutants.


Cliquez ici pour découvrir Skypix sur iTunes...

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SUR LA TOILE

Des infos sur...

 

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2011
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à une sélection dles phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel :
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

 
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Infos

Sources :
Le Guide du Ciel 2011-2012 (amds),
Le Ciel à l'œil nu en 2011 (Nathan).

Vous êtes libre de rediffuser cette lettre électronique dans la mesure où vous lui conservez sa forme et ses liens et où vous citez la source avec un lien actif vers la lettre originale.

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© Guillaume Cannat | Septembre 2011