Parce qu’il faut bien rêver, voici une image réalisée l’été dernier sur le causse Noir (parc national des Cévennes). C’était au cœur de la nuit du 17 au 18 juillet 2020 alors que l’éclatant noyau de la comète NEOWISE titillait l’horizon nord. Les longs voiles grisonnants d’un airglow intense étaient perceptibles à l’œil nu. Les images prises cette nuit-là révèlent la teinte vert émeraude de cette manifestation de la haute-atmosphère qui donne un teint blafard à la Voie lactée. La silhouette décharnée d’un vieil arbre mort surmonté par l’éclat des planètes Jupiter et Saturne renforce l’ambiance troublante de cette nuit mémorable à plus d’un titre. Technique : mosaïque de 14 champs réalisées avec un boîtier Sony A7III défiltré et un objectif Zeiss de 55 mm diaphragmé à 4 ; 80 secondes de poses par champ sans entraînement (20 x 4 secondes) à 800 ISO ; assemblage avec Starry Landscape Stacker et Autopano Giga.
© Guillaume Cannat
NON À LA COUVERTURE NUAGEUSE UNIVERSELLE !
Je ne sais pas pour vous, mais moi j’en ai vraiment ma claque de ce temps pourri qui nous empêche d’admirer et de photographier le ciel depuis des semaines et des semaines ! J’erre comme une âme en peine de sites de prévisions météorologiques en sites d’images satellitaires et, rien à faire, les mêmes causes produisent les mêmes effets, il fait toujours mauvais…
Bon, vous me direz : « De toutes les façons, avec le couvre-feu on est coincé ! ». D’accord, mais il y a tout de même beaucoup de conjonctions entre les planètes et la Lune qui se déroulent au crépuscule et à l’aube, hors couvre-feu, ou que nous pourrions voir en pleine nuit depuis un balcon, une fenêtre ou un jardin… s’il faisait beau. Et puis le couvre-feu sera bientôt levé donc il faudrait vraiment que Météo France se décide à faire quelque chose à présent ! Je ne sais pas moi, ils pourraient inventer un aspirateur à nuages ! D’ailleurs, je crois que je vais utiliser l’arme ultime, je vais lancer une pétition sur change.org pour lutter contre la couverture nuageuse excessive et demander le rétablissement des nuits claires.
Enfin, je suis bien content d’avoir ce mois-ci la deuxième livraison de l’heureuscope de l’astronome d’en face pour sourire un peu en attendant la Voie lactée.
J’allais oublier : précipitez-vous chez votre libraire pour récupérer votre exemplaire du Guide du Ciel 2021-2022 et préparer les prochaines superbes nuits…
L’HEUREUSCOPE DE L’ASTRONOME D’EN FACE
Si vous n’avez pas lu la présentation de l’heureuscope de mon ami Marc Buonomo dans la lettre n° 174 cliquez sur ce lien…
Je complète cette présentation en vous proposant le texte et le tableau mis à jour chaque année dans le Guide du Ciel (p. 10) :
« Les constellations zodiacales ont été arbitrairement dessinées dans le passé à partir des étoiles qui se situent dans une bande de 17° de large centrée sur l’écliptique. Cette bande contient les trajectoires apparentes de tous les astres mobiles connus par les astronomes des temps anciens : Soleil, Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Vous noterez qu’il y a treize constellations zodiacales, et non douze comme le prétendent les tenants de l’astrologie : la treizième est la grande constellation d’Ophiuchus (Serpentaire), qui s’intercale entre le Scorpion et le Sagittaire. Les douze signes zodiacaux astrologiques se répartissent, eux, sur l’écliptique tous les 30°, à partir du point vernal et dans le sens direct (inverse des aiguilles d’une montre).
La précession des équinoxes décale inexorablement les limites réelles des constellations zodiacales par rapport aux limites antiques dont usent encore les astrologues. Ainsi, à raison de 1° toutes les 71,6 années, on peut montrer que, il y a un peu plus de 2 150 ans, la limite entre le Taureau et les Gémeaux se trouvait à la longitude 60°, alors qu’elle se trouve aujourd’hui proche de 90°. Le décalage entre la position réelle du Soleil ou d’une planète et sa position astrologique est en moyenne d’une constellation, mais elle peut atteindre deux constellations à certains moments de l’année. Les limites de certaines constellations non zodiacales passent parfois tellement près de l’écliptique qu’une planète peut très bien y faire une petite incursion. En plus des treize constellations zodiacales, les cinq planètes visibles à l’œil nu et la Lune peuvent ainsi fréquenter les constellations suivantes : Baleine, Cocher, Corbeau, Coupe, Écu, Hydre, Orion, Pégase, Petit Chien, Serpent, Sextant. »
JUIN EST LE MOIS DES GÉMEAUX
Gémeaux : observez ce qui est en train de changer autour de vous… sans vous.
Cancer : il faut être très attentif-ve aux moindres détails insignifiants et même pénibles.
Lion : ne répondez que lorsque l’on ne vous demande rien !
Vierge : demandez-vous si hier, vous avez fait le nécessaire pour préparer demain…
Balance : ne vous retournez pas en avançant, vous risqueriez de trébucher !
Scorpion : vous avez parfois mauvaise réputation, servez-vous-en !
Ophiuchus/Serpentaire : relisez le dernier livre que vous avez lu, vous avez raté des choses !
Sagittaire : évitez de boire trop d’eau, ça commence à entamer votre budget !
Capricorne : est-ce que vous cherchez les choses au bon endroit ?
Verseau : asseyez-vous au soleil, il revient pour vous, et respirez doucement.
Poissons : il se peut que rien de spécial ne vous arrive, soyez prêt-e !
Bélier : pourquoi et comment ne pas profiter des nuits claires ?
Taureau : essayez de parler à un-e inconnu-e de temps en temps !
LE GUIDE DU CIEL 2021-2022
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