La lettre du Guide du Ciel

N° 53 | 24 mai 2011

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'au début du mois de juillet ; il y a jusqu'à 5 passages visibles par nuit.

La navette Endeavour a été lancée le 16 mai ; plusieurs doubles passages ISS-Endeavour seront visibles en Europe à la fin du mois de mai.

Crédit image : NASA

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'au début du mois de juillet ; il y a jusqu'à 5 passages visibles par nuit.

La navette Endeavour a été lancée le 16 mai ; plusieurs doubles passages ISS-Endeavour seront visibles en Europe à la fin du mois de mai.

L'éclat de l'ISS est suffisamment puissant lors des meilleurs passages pour qu'elle soit visible dans un ciel bleu avant même le coucher du Soleil ou peu après son lever ; le site Heavens-Above annonce également ce genre de passages.

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above
Aide en ligne pour vous inscrire sur le site Heavens-Above

29 mai | Jupiter et la vieille Lune

Le dimanche 29 mai à l’aube, une heure et demie avant que la nuit laisse la place au jour, le croissant de la vieille Lune salue le retour de Jupiter.

Après un mois d’avril de transition et une rencontre plutôt délicate avec Vénus il y a près de trois semaines, la planète géante s’éloigne progressivement de la zone crépusculaire et son éclat devient facilement identifiable au-dessus d’un horizon est bien dégagé.

Si vous habitez en ville, tentez de prendre de la hauteur, car Jupiter est à moins de dix degrés du sol une heure avant le lever du Soleil. Au fil des prochains mois, la distance qui nous sépare de cette planète va progressivement décroître jusqu’à son passage à l’opposition en octobre.

Si vous avez accès à un instrument astronomique, il est encore un peu trop tôt pour surprendre le ballet permanent des quatre lunes galiléennes ou pour détailler les bandes nuageuses qui barrent la face de notre illustre voisine. Aussi bas dans le ciel, l’agitation atmosphérique – la turbulence – est généralement très forte et engendre un véritable bouillonnement de l’image de l’astre observé.

La vie des étoiles : Régulus, le vampire du Lion

Régulus, l’étoile principale de la constellation du Lion, est plutôt singulière. Les mesures les plus récentes, obtenues grâce aux observations du satellite européen Hipparcos, la situent à 79 années-lumière de nous, ce qui est relativement proche, et elle ne se déplace pas toute seule dans l’océan de la nuit.

Elle fait partie d’un système stellaire quadruple que ne peuvent révéler que les plus grands télescopes et les instruments d’analyse de la lumière qui leur sont associés. À près de cent fois la distance du Soleil à Pluton, soit 4 200 unités astronomiques, deux étoiles naines, une rouge et une orange, sont en orbite l’une autour de l’autre – elles mettent au moins 880 années à tourner autour de leur barycentre – et ce couple tourne autour de Régulus en quelque 125 000 années. Vue d’une planète en orbite autour de l’une de ces naines, Régulus apparaîtrait comme une étoile quatre fois plus brillante que notre Pleine Lune !

Beaucoup plus près de Régulus, et c’est là que son surnom acquiert toute sa force, une étoile naine blanche anormalement peu massive – près de 0,3 masse solaire – tourne en 40,1 jours autour d’elle, soit sensiblement à la même distance que Mercure autour du Soleil (55 millions de kilomètres).

L’hypothèse avancée par les chercheurs est que cette naine blanche était auparavant une géante bien plus massive et volumineuse qu’aujourd’hui, mais que ses couches externes ont été aspirées gravitationnellement par Régulus qui a vampirisé sa voisine. Aujourd’hui, Régulus aurait une masse équivalente à 3,4 fois celle du Soleil, un diamètre équatorial de six millions de kilomètres et une luminosité trois cent cinquante fois plus forte que celle de notre étoile.

Elle est sans doute à la fin de la première séquence de son évolution – la transformation de l’hydrogène de son coeur en hélium – et serait âgée de deux cent cinquante millions d’années environ. C’est très jeune comparé aux 4,6 milliards d’années du Soleil, mais c’est beaucoup pour une étoile aussi massive, preuve qu’elle n’a sans doute que récemment détroussé sa compagne.

Avec Antarès, Aldébaran et Spica, Régulus est l’une des rares étoiles brillantes qui sont régulièrement occultées par la Lune car elles se situent à proximité apparente de l’écliptique et donc de la trajectoire lunaire.

30 et 31 mai | Innana et le monde d’en bas

Le lundi 30 et le mardi 31 mai, moins d’une heure avant le jour, guettez le passage de la fine barque de l’aube à proximité de Vénus.

La rencontre des deux astres se déroule au ras de l’horizon est-nord-est et il faut donc un point de vue bien dégagé pour l’apprécier.

Vénus, Innana pour les Sumériens, glisse lentement vers la position apparente du Soleil, elle s’apprête à partir pour le monde d’en bas. Dans les temps anciens, cette déesse à l’orgueil sans limites a tenté de prendre possession du trône de l’enfer occupé par sa soeur Ereshkigal.

Cela semblait facile pour celle que les Babyloniens nommèrent Ishtar, les Grecs Aphrodite et les Romains Vénus, et qui régnait alternativement sur le ciel de l’aube et du crépuscule.

Ces civilisations successives lui ont attribué des pouvoirs divins démesurés en rapport avec la fertilité, les semences, l’amour, le sexe et la guerre, et Innana ne doutait pas un seul instant qu’elle pourrait s’emparer du royaume infernal de sa soeur aînée.

Ce n’est pourtant pas ce qui se produisit et il fallut l’intervention du dieu Enki pour que sa dépouille, qui pourrissait en enfer, soit remontée au grand jour et ressuscitée.

1^er juin | Une éclipse islandaise

Le mercredi 1^er juin, la deuxième éclipse partielle de Soleil de l’année n’est pas visible en France métropolitaine, mais un bref déplacement peut vous permettre de l’admirer.

Elle se produit en fin de journée – le maximum a lieu à 23 h 16 m – et concerne les régions septentrionales de l’hémisphère Nord, de la Sibérie au Nunavut, en passant par l’Alaska, le nord du Canada, le Groenland et l’Islande.

Si ses volcans ne jettent pas une nouvelle fois la pagaille dans les transports aériens, vous pouvez faire un saut jusqu’à cette île merveilleuse et contempler une éclipse à plus de 45 % à cinq degrés de hauteur, une heure et demie avant le coucher du Soleil.

Il faut naturellement utiliser les moyens de protections adéquats détaillés ici.

Le jeudi 2 juin au crépuscule, une vingtaine de minutes après l’engloutissement du globe solaire, vous pouvez tenter de repérer un croissant lunaire d’une finesse exceptionnelle.

Moins de 23 heures après son passage devant le Soleil lors de la Nouvelle Lune, notre satellite semble flotter dans le ciel crépusculaire comme un copeau d’argent surnageant un bref instant à la surface d’un lac de lave en fusion.

Si l’atmosphère de votre site d’observation est limpide, vous n’aurez aucune peine à distinguer cette merveille à l’œil nu. Dans le cas contraire, des jumelles vous faciliteront la tâche.

La scène se déroule à quelques degrés seulement au-dessus de l’horizon ouest-nord-ouest.

Le vendredi 10 juin à la fin du crépuscule, la Lune gibbeuse croissante est installée à une bonne vingtaine de degrés au-dessus de l’horizon sud-ouest et à neuf degrés sous Saturne.

Regardez bien la planète ! Voyez-vous, juste à côté d’elle, le petit point de l’étoile Porrima ? Normalement, elle est suffisamment brillante pour être visible à l’œil nu dans un ciel périurbain.

Ce soir, Saturne est à moins d’un quart de degré de cette étoile, soit un peu moins que l’épaisseur de la portion éclairée de Séléné. Il se trouve que Porrima est une véritable étoile double, une paire d’étoiles qui tournent physiquement l’une autour de l’autre. Dans un bon télescope, vous pouvez les admirer côte à côte non loin de Saturne et de ses lunes.

14 juin | Antarès et la Pleine Lune

La famille des étoiles capables de tenir tête à la Pleine Lune est loin d’être nombreuse !

Le mardi 14 juin au soir, vous pouvez constater que l’astre principal de la constellation du Scorpion en fait partie.

Quelques heures avant la Pleine Lune, et alors que la face éblouissante de notre satellite croise à moins de quatre degrés au-dessus d’Antarès, le point rougeoyant de cette géante s’affiche avec fierté dans le ciel austral.

Pensez que, le jour prochain – demain ou dans un million d’années… – où elle explosera en supernova, cette étoile deviendra durant quelques semaines un astre ponctuel au moins aussi brillant que la Pleine Lune.

Voilà un spectacle qui ne manquera pas d’impressionner nos descendants !

Nuit du 15 au 16 juin | Une éclipse totale de Lune crépusculaire

Deux semaines après son passage devant le Soleil à l’occasion de l’éclipse partielle du 1^er juin, notre satellite se retrouve en plein coeur de l’ombre terrestre le mercredi 15 juin au soir. Comme le 10 décembre 2010, la France métropolitaine se situe en bordure de la zone de visibilité de cette éclipse totale de Lune et le phénomène y est observable durant le crépuscule et en tout début de nuit selon votre position géographique.

À l’est d’une ligne Perpignan- Lyon, le globe lunaire n’est pas encore totalement éclipsé lors de son apparition au ras de l’horizon sud-est, mais, à l’ouest de cette ligne, c’est-à-dire dans la majeure partie du pays et en Belgique, la face lunaire est déjà intégralement ombragée lors de son lever.

Heureusement, il s’agit de l’une des plus longues éclipses totales de Lune des cent dernières années puisque notre satellite reste à l’intérieur du cône d’ombre terrestre durant un peu plus de cent minutes, soit seulement sept minutes de moins que le maximum théorique ! Seules les éclipses du 16 juillet 1935 (101 minutes), du 6 juillet 1982 (107 minutes) et du 16 juillet 2000 (107 minutes) furent plus longues.

À 22 h 12 m, au milieu de la totalité, la distance entre le centre de la Lune et l’axe de l’ombre est seulement de 570 kilomètres (5,3’). Le limbe boréal est à près d’un diamètre lunaire du bord nord de l’ombre ; le limbe austral est à près d’un diamètre et demi du bord sud de l’ombre, il devrait donc apparaître beaucoup plus sombre, presque invisible.

Séléné se situe alors pratiquement au zénith de l’île de la Réunion, non loin de la limite sud-est de la constellation d’Ophiuchus. Elle est au beau milieu de l’une des zones les plus denses et les plus brillantes de la Voie lactée, à moins de 10° au nord du centre galactique et moins de 8° de la nébuleuse de la Lagune. Son observation durant la totalité se fera ainsi devant une tapisserie stellaire d’une splendeur incomparable.

En Europe, il faudra privilégier les sites méridionaux et orientaux pour que la Pleine Lune éclipsée soit le plus loin possible de l’horizon à la fin du crépuscule et que les méandres galactiques se dévoilent dans un ciel dégagé.

La magnitude de cette éclipse au maximum est de 1,6998.

Distance Terre-Lune au maximum : 374 514 km.
Diamètre de la Lune au maximum : 31’ 54’’ (0,532°) ; diamètre de l’ombre : 1,424° (9 300 km) ; diamètre de la pénombre : 2,508° (16 390 km).
Durée de la totalité : un peu plus de 100 minutes.
Durée totale du phénomène : près de 5 heures et 36 minutes.
La Pleine Lune se situe dans Ophiuchus.
34^e éclipse du saros n° 130, qui comptera 71 éclipses (du 10 juin 1416 au 26 juillet 2678).
Sources : Fred Espenak (NASA) avec un Delta T de 67 secondes.

Les étapes de l'éclipse totale de Lune du 15 juin 2011 en heure légale d'été

1. Entrée dans la pénombre à 19 h 24 m
2. Entrée dans l’ombre à 20 h 23 m
3. Début de la totalité à 21 h 22 m
4. Milieu de la totalité à 22 h 13 m
5. Fin de la totalité à 23 h 03 m
6. Sortie de l’ombre à 0 h 02 m
7. Sortie de la pénombre à 1 h 01 m

28 juin | Le retour de Mars

Le mardi 28 juin à l’aube, un peu moins de deux heures avant la pleine lumière, tenez-vous devant un horizon est-nord-est bien dégagé pour admirer le rapprochement des Pléiades et du croissant de Séléné.

Trois degrés environ séparent ces astres, qu’il faut observer avant que la clarté du jour naissant ne gomme les petites étoiles. La lumière cendrée qui met en valeur le globe lunaire est toujours somptueuse.

Si votre ciel est d’une belle transparence, cherchez également, à près de six degrés sous les Pléiades, le petit point orangé de la planète Mars qui revient enfin, timidement, nous tenir compagnie à l’aube après de très longs mois d’absence.

30 juin | Au ras des lavandes !

Le jeudi 30 juin à l’aube, moins d’une heure avant le jour, donc dans un ciel déjà lumineux et coloré, vous pouvez envisager de surprendre le dernier croissant lunaire avant l’infime éclipse partielle de Soleil (0,1 % !) qui se produira demain – vendredi 1er juillet – aux confins de l’océan Indien et de l’Antarctique.

Nous sommes à trente heures de l’événement et, théoriquement, le croissant est donc visible à l’œil nu.

Pratiquement, si bas et dans un ciel estival souvent brumeux, des jumelles pourraient constituer un atout maître pour admirer cette conjonction avec le point éclatant de Vénus.

La planète est à moins de 1,5° à gauche du croissant, qui est à moins de 3° de l’horizon est-nord-est.

D'autres conjonctions se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2011-2012

LE GUIDE DU CIEL 2011-2012

352 pages entièrement nouvelles.
Des centaines de rendez-vous célestes.
Plus de 510 nouveaux schémas, cartes et photographies en couleurs.
Une nouvelle partie de synthèse annuelle sur l'observation des planètes, des planètes naines, des petites planètes, des occultations, des étoiles doubles et variables, des comètes, des étoiles filantes, etc.
2 dossiers complets sur l'observation du Soleil en toute sécurité et la photographie des aurores boréales.
Un ensemble inédit de cartes de la Lune.


LE GUIDE DES INSTRUMENTS & DE L'ASTRONOMIE DE LOISIR

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Durant deux semaines, au mois de décembre 2010, la sonde américaine Lunar Reconnaissance Orbiter a survolé l’ensemble de la Lune en passant au zénith de chaque formation avec un angle d’incidence des rayons solaires compris entre 69° et 82°. La caméra à grand angle (WAC) de cette sonde a réalisé près de 1 300 images avec une résolution proche de 150 mètres par pixel ; c’est-à-dire que le plus petit détail visible mesure 150 mètres environ.

Ces images ont été assemblées avec précision pour créer une carte mosaïque globale de la face visible de notre satellite qui dépasse en résolution toutes les cartes précédentes. D’autres cartes globales à haute résolution ont été réalisées dans les semaines suivantes et il est possible de les parcourir en ligne ou de les télécharger sur le site de la mission.

Je me suis appuyé sur cette carte pour créer un mini-atlas de la Lune dans l’édition 2011-2012 du Guide du Ciel et pour développer de nouvelles cartes plastifiées très lisibles et faciles à utiliser sur le terrain.


Fond de carte : © NASA/GSFC/LRO/WAC/Arizona State University

Chaque carte montre un quart de notre satellite plus une zone de recouvrement avec les trois autres quarts.

J’ai repéré et numéroté 375 formations visibles dans les instruments d’amateurs. J’ai aussi indiqué les sites d’alunissage des missions Apollo. Naturellement, les mers lunaires sont également identifiées. Au total, vous pourrez reconnaître un peu plus de 400 formations lunaires à l’aide de ces cartes.

Le nom et la nature des formations de chaque quart sont listés sur la même page. La lettre capitale à droite du nom indique le type de formation : Ca pour cap ; C pour cratère ; D pour dôme ; F pour faille ; L pour lac ; M pour montagne ou chaîne de montagnes ; P pour marais ; R pour rainure ; V pour vallée.

Le chiffre indiqué à côté du type de formation est le diamètre en kilomètres pour les cratères, les dômes, les lacs et les marais ou la longueur en kilomètres pour les chaînes de montagnes, les failles, les rainures et les vallées ; pour les caps et les montagnes isolées, le chiffre indique la hauteur en kilomètres avec une décimale.

Les avantages de ces cartes plastifiées sont les suivants :

– la dimension des cartes est 25 % plus grande que dans le Guide du Ciel 2011-2012, elles sont donc encore plus claires et lisibles ;

– elles sont intégralement plastifiées recto-verso (bords arrondis par sécurité) de façon à les rendre totalement insensibles à l’humidité ;

– elles sont rigides (épaisseur totale de 250 microns) pour que vous puissiez les tenir d’une seule main afin de passer aisément de la carte à la vision à l’oculaire ;

– la plastification est mate, ce qui atténue très fortement le reflet de la lampe que vous utiliserez pour les consulter et facilite grandement la lecture.

En outre, ces nouvelles cartes lunaires plastifiées sont disponibles en trois versions selon le type d’usage :

– l’orientation NORMALE, comme celles publiées dans le Guide du Ciel 2011-2012, qui représente la Lune telle qu’on la voit à l’œil nu ou dans des jumelles ;

– les orientations 180° et MIROIR, qui représentent la Lune telle qu’on l’observe dans une lunette ou un télescope avec différentes formules optiques et accessoires.

NORMALE	La Lune telle qu’on la voit à l’œil nu, dans des jumelles ou dans une lunette équipée d'un redresseur terrestre aux latitudes moyennes de l'hémisphère Nord.
MIROIR	La Lune telle qu'on la voit dans une lunette astronomique ou un télescope catadioptrique (Schmidt-Cassegrain, Maksutov, ACF, etc.) avec un renvoi-coudé.
180°	La Lune telle qu'on la voit dans une lunette astronomique sans renvoi-coudé ou dans un télescope de Newton (ou à l'oeil nu dans l'hémisphère Sud).

Chaque ensemble (NORMALE, 180° ou MIROIR) comprend deux cartes recto-verso plastifiées et un petit livret explicatif.

La première carte montre le quart nord-est au recto et le quart sud-est au verso avec un recouvrement ; la seconde carte montre le quart nord-ouest au recto et le quart sud-ouest au verso.


Si vous le souhaitez, vous pouvez personnaliser vos cartes en ajoutant votre nom ou celui de votre club ou tout autre texte d’une longueur maximale de 35 caractères.

Votre texte personnalisé apparaîtra sur chaque carte ; il remplacera le texte « LE GUIDE DU CIEL » et il aura la même police, la même taille, la même couleur et sera en capitales.

Exemples :



DÉLAIS DE FABRICATION
Les cartes sont imprimées et plastifiées après votre commande en fonction de vos souhaits ; elles bénéficient ainsi des dernières mises à jour et améliorations. Les cartes et le livret sont glissés dans une pochette plastique avec fermeture réutilisable et l’ensemble est envoyé dans une enveloppe matelassée très protectrice.


Découvrez les différentes cartes sur le site de l'éditeur.

Le Ciel à l’œil nu en 2011
Neuvième année

« Si vous voulez aller plus loin, connaître le ciel et comprendre ses phénomènes, alors le livre de Guillaume Cannat, Le ciel à l’œil nu en 2011, est fait pour vous. »
Science & Vie

« La voûte céleste, je crois que nul autre que Guillaume Cannat ne peut nous la faire découvrir aussi bien. Son livre, Le ciel à l’œil nu en 2011, est une invite à l’exploration du ciel, de mois en mois, durant les quatre prochaines saisons. Rien n’échappe à la curiosité exigeante de Guillaume, qui observe le ciel depuis plusieurs décennies. »
france info

« Pour tous les amoureux des spectacles du ciel, qu’ils soient néophytes ou non, ce guide est un excellent aide-mémoire, bien documenté et richement illustré. »
Astronomie magazine

Disponible en librairie et sur le site d'amds

Découvrez plus de détails sur le contenu de cet ouvrage dans la lettre n° 45.

Le Guide du Ciel 2010-2011
352 pages
Plus de 420 cartes, schémas, gravures et photographies en couleur
Prix TTC : 29 euros
ISBN : 978-2-9513365-6-8
Disponible ; commandez-le ici

Carnets de nuits
160 pages
Carte de couverture mate, cahiers cousus et collés
Prix public TTC : 16 euros
ISBN : 978-2-9513365-5-1
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ISLANDE, le sublime et l'imaginaire
Photographies de Patrick Desgraupes
Textes d'Einar Mar Jonson et de Guillaume Cannat
Hermé/La Martinière
176 pages (format 28 x 29 cm)
Prix TTC : 38 euros
ISBN : 978-2-86665-411-5
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Vous avez peut-être suivi la construction haletante de mon nouveau télescope de 760 mm de diamètre ; sinon, cliquez ici pour aller consulter la page qui relate cette belle aventure en détails.

J’ai fait la première lumière de ce magnifique et imposant télescope durant l’été et, que ce soit sur la Lune, la planète Jupiter ou les objets du ciel profond, ses résultats sont réellement impressionnants, même pour quelqu'un qui, comme moi, observe le ciel depuis plus de 30 ans !

Les nombreux observateurs qui ont déjà eu le plaisir de scruter les astres avec ont été enthousiasmés par la qualité de l’optique, par le contraste des images planétaires et lunaires, par l’incroyable luminosité des plus petits objets du ciel profond et par les couleurs parfaitement perceptibles dans nombre de nébulosités.

Je ne pouvais pas en rester là et conserver jalousement ce superbe instrument pour mon seul plaisir. J’ai donc décidé de vous ouvrir la possibilité d’organiser une soirée d’observation dans votre site préféré avec l’un des plus gros télescopes amateurs d’Europe.

Vous pouviez déjà observer le ciel avec quelques rares télescopes de grands diamètres en vous déplaçant dans des observatoires professionnels ou amateurs. Vous avez à présent la possibilité de faire venir l’un de ces « géants » sur votre site habituel d’observation pour redécouvrir un ciel dont vous connaissez déjà le potentiel et, éventuellement, faire des comparaisons en temps réel avec vos propres instruments.

Pour en savoir plus, cliquez ici ou sur l'image voisine...

La chronique Bleu nuit que j'enregistre avec Philippe Moity sur France Bleu Hérault est diffusée le samedi matin vers 10 h 40 m et le dimanche.

L'habillage sonore est joyeusement décalé – extraits de vieux films et de séries de science-fiction –, mais le contenu est sérieux (enfin, essaie de l'être !). Chaque semaine, je signale un ou deux phénomènes à observer dans les jours qui vont suivre et je réponds aux questions de base et d'actualité de Philippe Moity.

Si vous n'habitez pas à portée d'antenne de cette station, vous pouvez néanmoins écouter Bleu nuit durant les sept jours qui suivent sa diffusion en vous rendant sur le site de France Bleu Hérault dans le menu France Bleu à la demande ; d'après les statistiques de France Bleu, vous êtes plus de 2 000 à le faire chaque mois, un grand merci de votre intérêt fidèle :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=8dc942202aa447a40487975f8cb0ca20

Une petite information pour les personnes qui sont abonnées à cette lettre avec des adresses électroniques aol, tele2 et hotmail. Ces fournisseurs d'accès appliquent parfois des règles assez incompréhensibles pour considérer que tel ou tel message est du SPAM et il arrive souvent que mes messages soient rejetés. Si vous avez une adresse de ce type et que vous ne recevez jamais mes messages de mises à jour, je vous conseille d'autoriser la réception des messages en provenance de l'adresse lalettreduguideduciel@leguideduciel.net ou de vous ouvrir un compte mail sur Google ou tout autre fournisseur gratuit, comme cela vous recevrez les dernières mises à jour de cette lettre.

Des infos sur...

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2010
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à une sélection dles phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel :
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php