La lettre du Guide du Ciel

N° 46 | 14 octobre 2010

Si vous lisez cette lettre régulièrement, n'oubliez pas qu'elle ne constitue qu'un complément à mes différents ouvrages. Si vous ne les connaissez pas déjà, je vous invite à les découvrir sur le site d'amds édition.

La plupart des textes, des illustrations, des cartes et des schémas qui suivent sont extraits du Ciel à l'œil nu (Nathan) et du Guide du Ciel (amds), deux livres annuels dans lesquels vous trouverez encore plus de renseignements pratiques et de phénomènes à admirer et que je vous invite à découvrir et à faire découvrir à vos proches !

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'au 19/20 octobre en fin de nuit. Elle revient une semaine après dans le ciel du soir jusqu'à la mi-novembre.

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'au 19/20 octobre en fin de nuit. Elle revient une semaine après dans le ciel du soir jusqu'à la mi-novembre.

L'éclat de l'ISS est suffisamment puissant lors des meilleurs passages pour qu'elle soit visible dans un ciel bleu avant même le coucher du Soleil ou peu après son lever ; le site Heavens-Above annonce également ce genre de passages.

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above
Aide en ligne pour vous inscrire sur le site Heavens-Above

19 et 20 octobre | Jupiter : retour aux sources

Le mardi 19 et le mercredi 20 octobre à la fin du crépuscule, une heure et demie après le départ du Soleil, Jupiter et la Lune gibbeuse croissante sont visibles au sud-est.

L'écart entre ces deux astres est important, plus de 7° le mardi et près de 9° le mercredi, et ils sont à plus de 20° de hauteur.

Profitant de la rétrogradation qui accompagne son opposition, Jupiter vient de délaisser la constellation des Poissons pour revenir dans le Verseau. Ce phénomène de rétrogradation apparente qui se produit lors de l'opposition – lorsque la Terre, qui tourne plus vite autour du Soleil, rattrape la géante et la dépasse à la corde – a beaucoup intrigué les astronomes des temps anciens pour lesquels la Terre était au centre du Cosmos.

Pour l'expliquer ou, tout du moins, pour rendre compte de ce qu'ils voyaient, ils ont été contraints de bâtir des systèmes complexes d'orbites imbriquées les unes dans les autres qui leur permettaient de calculer avec une assez bonne précision les positions futures des planètes.

Grâce à Copernic, Galilée, Kepler, Newton et quelques autres, qui ont mis la Terre à sa juste place et expliqué les mouvements des planètes, les choses sont devenues plus simples.

25 octobre | La septième sœur des Pléiades

Le lundi 25 octobre, deux heures avant le jour, vous pouvez retrouver la Lune gibbeuse décroissante à plus de quarante degrés au-dessus de l'horizon ouest.

Si vous la cachez, peut-être apercevrez-vous le petit groupe des Pléiades juste à côté d'elle, à moins de quatre degrés ?

Observées à toutes les époques et dans toutes les civilisations, les Pléiades forment un petit groupe d'étoiles aisément identifiable dans un ciel sans Lune. Communément surnommées les Sept soeurs, les Pléiades n'exposent pourtant que six étoiles à l'œil nu dans un ciel correct.

Bien sûr, si vous prenez des jumelles ou une lunette, vous verrez des dizaines d'étoiles et, photographiquement, il est possible d'en identifier plusieurs centaines.

Une légende sibérienne explique pourquoi les Sept soeurs ne sont en fait que six. Les sept vieillards de la Grande Ourse, ceux que nous réunissons pour dessiner le Chariot, auraient enlevé la septième soeur. Où serait-elle alors ?

Et bien, cherchez l'étoile en trop dans le Chariot, celle qui fait doublon avec une autre… C'est Alcor, la compagne de Mizar, qui serait la septième soeur des Pléiades !

28 octobre | Le retour de Saturne

Le jeudi 28 octobre, Saturne se lève près de deux heures avant le Soleil. Elle surgit à l'est comme une petite flamme vacillante et s'élève dans le ciel en compagnie des étoiles de la Vierge.

À l'orée de l'aube, elle se situe déjà à près de cinq degrés de hauteur et vous pouvez la repérer sans peine au-dessus d'un horizon oriental dégagé. Dans une atmosphère limpide, vous verrez même le petit point de l'étoile Porrima à moins d'un degré de la planète.

Si vous avez la possibilité d'utiliser un instrument astronomique, pointez-le vers ces deux astres. Avec l'augmentation régulière de leur inclinaison par rapport à notre ligne de vision, les anneaux de Saturne sont de plus en plus impressionnants.

Quant à Porrima, il s'agit d'un système double facile à séparer. Les deux composantes sont pratiquement jumelles et tournent l'une autour de l'autre à une distance moyenne de 40 unités astronomiques, soit un peu plus que la distance du Soleil à Pluton.

Il s'agit d'astres plus chauds et plus massifs que le Soleil, situés à près de 38 années-lumière de nous, dans notre proche banlieue galactique en quelque sorte.

Le mercredi 3 et le jeudi 4 novembre à l'aube, une heure et demie avant l'arrivée du char solaire, il est facile de repérer Saturne au-dessus de l'horizon est-sud-est.

Elle se situe à une douzaine de degrés de hauteur, juste à côté de l'étoile Porrima de la Vierge.

Le mercredi 3, la vieille Lune stationne à plus de treize degrés de la planète et, le jeudi 4, son mince croissant est à près de huit degrés sous elle. La région céleste qui domine Saturne actuellement abrite une multitude d'astres étranges.

Au XVIIIe siècle, lorsque les plus brillants ont été observés pour la première fois dans des lunettes ou des télescopes, notamment par le Français Charles Messier, ils ont été appelés « nébuleuses ».

Il a fallu attendre les années 1920-1930 pour comprendre qu'il s'agissait en fait de galaxies, chacune riche de centaines de milliards d'étoiles, mais éloignées de plusieurs dizaines de millions d'années- lumière de nous.

On estime aujourd'hui qu'il y aurait plus de trois mille galaxies dans ce que l'on appelle l'amas de la Vierge. Si la Voie lactée, notre Galaxie, avait la taille de ce livre, les galaxies de cet amas formeraient une petite bibliothèque à plus de cent mètres de nous.

Le vendredi 5 novembre à l'aube, une demi-heure avant que le Soleil ne se hisse dans le ciel automnal, ne manquez pas le rapprochement spectaculaire de Vénus et de la Lune.

Notre voisine plonge vers le Soleil et sera en conjonction avec lui demain, dans près de vingt-trois heures, c'est vous dire la finesse du sourire qu'elle arbore. Quant à Vénus, qui est passée en conjonction inférieure avec notre étoile le 29 octobre dernier, elle nous présente également un croissant d'une délicate splendeur.

Ces deux astres sont visibles à l'oeil nu à moins d'un degré d'écart juste au-dessus de l'horizon est-sud-est, il faut donc choisir un site d'observation parfaitement dégagé vers cet azimut.

Le diamètre apparent de la planète est impressionnant – plus d'une minute d'arc, soit un trentième du diamètre apparent de la Lune ! – et vous pouvez observer son croissant avec des petites jumelles ou directement sur l'écran de contrôle d'un appareil photographique numérique en zoomant.

Le lundi 15 et le mardi 16 novembre au soir, deux heures après l'extinction du feu solaire, la Lune gibbeuse croissante vient saluer Jupiter.

En début de nuit, ces astres surplombent largement l'horizon sud-est, à près de quarante degrés de hauteur, et il est donc facile de les repérer dans les sites urbains ou encaissés. Le mardi soir, notre satellite naturel est entouré par les étoiles du Cercle, une petite figure plus ou moins circulaire que vous ne parviendrez à distinguer à l'oeil nu que dans un ciel noir et qui marque l'extrémité occidentale des Poissons.

Cette très ancienne constellation, peut-être l'une des plus vieilles dessinées sur le ciel par nos ancêtres, i sl y a plus de deux mille cinq cents ans, représente deux poissons accrochés par la queue avec une corde.

Celle-ci est fixée sur l'étoile la plus brillante des Poissons que nous appelons Alrescha ou Al Rescha. Ce nom dérive de Al Rischa, la corde en arabe, un terme qui pourrait lui-même provenir du mot Riksu qui désignait une corde chez les Babyloniens. Ainsi, par l'histoire d'un simple nom, nous remontons dans le passé jusqu'aux sources de notre savoir astronomique.

D'autres conjonctions se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2010-2011

Le 28 octobre, la comète 103P Hartley 2 passe au plus près du Soleil (périhélie), à 158 millions de kilomètres.

103P Hartley 2 a une période de 6,47 ans. Elle a été découverte le 15 mars 1986 par Malcolm Hartley à l'observatoire australien de Siding Spring. Une observation réalisée avec le télescope spatial infrarouge Spitzer a montré que son noyau était petit, de l'ordre de 1,2 km dans sa plus grande dimension. Les toutes dernières données obtenues par radar portent cette dimension à près de 2 km pour un noyau qui aurait la forme d'une cacahuète allongée.

Lors de ces quatre passages au périhélie depuis sa découverte, 103P Hartley 2 a atteint au mieux la huitième magnitude, mais les conditions extrêmement favorables de ce passage pourraient lui permettre de s'afficher dans notre ciel d'automne avec une magnitude comprise entre 4 et 5, elle serait donc perceptible à l'oeil nu dans un ciel bien noir. Malheureusement, ce maximum d'éclat se produit en période de Pleine Lune ce qui n'est guère favorable.

Le 20 octobre, une semaine avant le périhélie, 103P Hartley 2 se situe dans le Cocher et elle n'est qu'à 0,102 unité astronomique de la Terre, soit seulement 15,2 millions de kilomètres.

Elle est observable toute la nuit et son déplacement apparent est impressionnant puisqu'elle glisse de pratiquement 3,5° dans le ciel en une journée. Cliquez sur la carte de gauche pour obtenir une carte détaillée.

Cette petite comète demeure parfaitement placée pour les observateurs de l'hémisphère Nord durant tout l'automne et l'hiver et les occasions de la contempler et de la photographier à côté des objets célestes qui pavent le ciel d'hiver seront nombreuses.

27 octobre : dernières nouvelles !
Suite à l'observation ces jours derniers en Alabama, en Ontario et en Géorgie (USA) de plusieurs étoiles filantes très lumineuses dont les orbites ressemblent fortement à celle de la comète 103P Hartley 2, Bill Cooke (NASA) attire l'attention de la communauté des observateurs du ciel sur l'éventualité de l'apparition d'un nouvel essaim lié à cette comète.
Il suggère que la meilleure période pour la manifestation de ces éventuelles nouvelles étoiles filantes serait le début du mois de novembre, notamment au cours des nuits du 2 et du 3 novembre.
D'après Bill Cooke, s'il se manifeste, le radiant de ce nouvel essaim devrait se situer dans la constellation du Cygne qui est très bien placée actuellement pour les observateurs de l'hémisphère Nord. À tout hasard, si la météo est bonne par chez vous, consacrez quelques instants à cet hypothétique essaim, on ne sait jamais !

Voici une carte qui vous indique la position de la constellation du Cygne en milieu de soirée actuellement ; la rotation apparente du ciel autour de l'étoile Polaire entraîne progressivement la constellation du Cygne vers l'horizon nord-ouest tout au long de la nuit. Vous pouvez cliquer sur la carte pour l'afficher dans un format qui vous permettra de l'imprimer sur une feuille A4 et de vous en servir pour reconnaître les constellations.



4 novembre : petit bilan d'étape !
De mon côté, dans la région de Montpellier, j'ai effectué plusieurs périodes d'observation et de photographies durant les deux dernières nuits et je n'ai rien noté de particulier dans la région du Cygne, mais les conditions d'observation n'étaient pas optimales.
Outre-Atlantique, quelques observateurs témoignent de l'observation d'une ou deux étoiles filantes très lentes et très lumineuses qui pourraient correspondre aux critères de la comète 103P Hartley 2, mais, à l'heure actuelle, il ne semble pas que le nouvel essaim annoncé/espéré puisse être confirmé. Affaire à suivre...
Enfin, aujourd'hui un peu avant 15 h (heure de Paris), n'oubliez pas de suivre le passage de la sonde américaine EPOXI à quelque 700 km du noyau de cette comète. Les premières images devraient être disponibles une à deux heures après le survol.

La série de cinq images du passage au plus près du noyau de la comète 103P Hartley 2 (crédit : NASA/EPOXI) :

Le Guide du Ciel 2010-2011
352 pages
Plus de 420 cartes, schémas, gravures et photographies en couleur
Prix TTC : 29 euros
ISBN : 978-2-9513365-6-8
Disponible ; commandez-le ici

Carnets de nuits
160 pages
Carte de couverture mate, cahiers cousus et collés
Prix public TTC : 16 euros
ISBN : 978-2-9513365-5-1
Disponible ; commandez-le ici

ISLANDE, le sublime et l'imaginaire
Photographies de Patrick Desgraupes
Textes d'Einar Mar Jonson et de Guillaume Cannat
Hermé/La Martinière
176 pages (format 28 x 29 cm)
Prix TTC : 38 euros
ISBN : 978-2-86665-411-5
Disponible en librairie

Vous avez peut-être suivi la construction haletante de mon nouveau télescope de 760 mm de diamètre ; sinon, cliquez ici pour aller consulter la page qui relate cette belle aventure en détails.

J’ai fait la première lumière de ce magnifique et imposant télescope durant l’été et, que ce soit sur la Lune, la planète Jupiter ou les objets du ciel profond, ses résultats sont réellement impressionnants, même pour quelqu'un qui, comme moi, observe le ciel depuis plus de 30 ans !

Les nombreux observateurs qui ont déjà eu le plaisir de scruter les astres avec ont été enthousiasmés par la qualité de l’optique, par le contraste des images planétaires et lunaires, par l’incroyable luminosité des plus petits objets du ciel profond et par les couleurs parfaitement perceptibles dans nombre de nébulosités.

Je ne pouvais pas en rester là et conserver jalousement ce superbe instrument pour mon seul plaisir. J’ai donc décidé de vous ouvrir la possibilité d’organiser une soirée d’observation dans votre site préféré avec l’un des plus gros télescopes amateurs d’Europe.

Vous pouviez déjà observer le ciel avec quelques rares télescopes de grands diamètres en vous déplaçant dans des observatoires professionnels ou amateurs. Vous avez à présent la possibilité de faire venir l’un de ces « géants » sur votre site habituel d’observation pour redécouvrir un ciel dont vous connaissez déjà le potentiel et, éventuellement, faire des comparaisons en temps réel avec vos propres instruments.

Pour en savoir plus, cliquez ici ou sur l'image voisine...

Vous pouvez prendre contact avec moi (mettre @ à la place de #) si vous désirez organiser une conférence.

Mardi 19 octobre à 20 h 30 : Montpellier (Planétarium Galilée)
Vendredi 12 novembre à 17 h : Rencontres du Ciel et de l'Espace (Paris-La Villette)...

Explorez les sites Web des astrophotographes dont je présente des images dans certaines de mes conférences : http://www.leguideduciel.net/ressources/images.php

La chronique Bleu nuit que j'enregistre avec Philippe Moity sur France Bleu Hérault est diffusée le samedi matin vers 10 h 40 m et le dimanche vers 16 h 50 m.

L'habillage sonore est joyeusement décalé – extraits de vieux films et de séries de science-fiction –, mais le contenu est sérieux (enfin, essaie de l'être !). Chaque semaine, je signale un ou deux phénomènes à observer dans les jours qui vont suivre et je réponds aux questions de base et d'actualité de Philippe Moity.

Si vous n'habitez pas à portée d'antenne de cette station, vous pouvez néanmoins écouter Bleu nuit durant les sept jours qui suivent sa diffusion en vous rendant sur le site de France Bleu Hérault dans le menu France Bleu à la demande ; d'après les statistiques de France Bleu, vous êtes plus de 2 000 à le faire chaque mois, un grand merci de votre intérêt fidèle :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=8dc942202aa447a40487975f8cb0ca20

Des infos sur...

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Éphémérides quotidiennes des planètes
En complément de la version papier du Guide du Ciel, je mets à votre disposition chaque mois des fichiers au format pdf avec les éphémérides quotidiennes des planètes pour 45° de latitude nord et 0° de longitude.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2010
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à tous les phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel :
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php