La lettre du Guide du Ciel

N° 30 | 20 juin 2009

Si vous lisez cette lettre régulièrement, n'oubliez pas qu'elle ne constitue qu'un complément à mes différents ouvrages. Si vous ne les connaissez pas déjà, je vous invite à les découvrir sur le site d'amds édition.

La plupart des textes, des illustrations, des cartes et des schémas qui suivent sont extraits du Ciel à l'œil nu (Nathan) et du Guide du Ciel (amds), deux livres annuels dans lesquels vous trouverez encore plus de renseignements pratiques et de phénomènes à admirer et que je vous invite à faire découvrir à vos proches !

L'éclat de l'ISS est dorénavant suffisamment puissant lors des meilleurs passages pour qu'elle soit visible dans un ciel bleu avant même le coucher du Soleil ou peu après son lever.
Crédit : Brooke O'Klatner

La Station spatiale internationale (ISS) est observable en France métropolitaine jusqu'à la fin du mois de juillet ; elle est visible en fin de nuit, une à trois fois par jour, jusqu'au 4 juillet, puis elle devient également visible en soirée. Entre le 5 et le 9 juillet, il est possible de voir jusqu'à six passages par nuit. Après le 12 juillet, ISS est visible en soirée (jusqu'à 3 passages chaque soir).

L'éclat de l'ISS est dorénavant suffisamment puissant lors des meilleurs passages pour qu'elle soit visible dans un ciel bleu avant même le coucher du Soleil ou peu après son lever ; le site Heavens-Above annonce donc désormais également ce genre de passages.

Le lancement de la navette Endeavour à destination de l'ISS a été reporté au 11 juillet. Consultez Heavens-above pour obtenir les horaires des passages éventuels au-dessus de l'Europe.

Pour savoir précisément où et quand observer les survols de l'ISS, consultez le site Heavens-above. En vous inscrivant (c’est gratuit), vous pouvez mémoriser des points d'observation différents et obtenir rapidement des cartes et des horaires de passage très précis. Le site d’Alphonse Pouplier donne aussi des horaires de passages :

Le site d'Alphonse Pouplier
Heavens-Above
Aide en ligne pour vous inscrire sur le site Heavens-Above

Le dimanche 21 juin à l’aube, une bonne heure avant la gloire du Soleil, cherchez un site bien dégagé vers l’est-nord- est pour observer, dans l’ordre d’apparition à l’écran : les Pléiades, le très fin croissant lunaire – une quarantaine d’heures avant la Nouvelle Lune – et Mercure.

Vraiment très basse, la planète offre l’avantage de briller vivement puisque sa magnitude est négative. Cela devrait vous permettre de la repérer à l’oeil nu ou aux jumelles (si vous en possédez), même s’il ne s’agit pas de la meilleure occasion de l’année.

Notez que, moins de deux heures après son lever, l’astre du jour passe à sa position extrême au nord de l’équateur céleste. Ce dimanche 21 juin est donc le jour du solstice d’été dans l’hémisphère Nord.

27 juin | Saturne : un air de fin de partie…

Le samedi 27 juin, au crépuscule, une heure et demie après le coucher du Soleil, alors que celui-ci a déjà plongé de près de douze degrés sous l’horizon, ce qui marque le début du crépuscule astronomique, un fort croissant de Lune fait une courte pose sous Saturne.

La planète est encore éloignée de la position apparente de l’astre du jour mais, aux latitudes européennes, l’inclinaison de sa trajectoire dans le ciel est forte en ce début d’été et elle se cou-che de plus en plus tôt.

Ce soir, elle domine Séléné d’un peu moins de sept degrés lors de cette conjonction éloignée. Les deux astres sont visibles à une quinzaine de degrés au-dessus de l’horizon ouest.

L’éclat du croissant diminue la visibilité de la lumière cendrée, mais celle-ci reste très belle aux jumelles.

27 juin | Les étoiles filantes de l'essaim des Bootides de juin

Le maximum de l’essaim météorique des Bootides de juin, qui peut être actif du 22 juin au 2 juillet, se produit durant la nuit du 27 au 28 juin.

Le niveau d’activité des Bootides était nul depuis 1927 – après avoir connu trois sursauts en 1916, 1921 et 1927 –, mais, en 1998, le nombre d’étoiles filantes par heure a varié de 50 à plus de 100 pendant une douzaine d’heures !

Très peu rapides (14 à 18 km/s), les Bootides de juin sont associées à la comète périodique 7P Pons-Winnecke (période de 6,36 années ; dernier passage au périhélie en septembre 2008).

L’activité, très faible en 2003, a été nettement plus importante en 2004, avec un taux horaire atteignant 50 vers la longitude héliocentrique 92,34°, soit le 23 juin 2004 vers 13 h 30 m ; en 2009, cette longitude sera atteinte le 23 juin vers 19 h 50 m. Il faut noter que ce pic avait été calculé et annoncé par plusieurs spécialistes des essaims (Sato, Shanov, Dubrowskiy, Vaubaillon et Lyytinen), ce qui démontre un amélioration sensible de la compréhension de sa dynamique.

Il semble que la trajectoire de cet essaim a lentement dérivé et qu’elle passe à présent à quelque 0,24 unité astronomique de l’orbite terrestre (36 millions de kilomètres environ) ; les sursauts de 1998 et 2004 auraient donc été provoqués par la rencontre avec des poussières probablement relâchées au cours du XIX^e siècle.

N’hésitez pas à consacrer quelques heures à l’observation de la région du radiant des Bootides de juin, lequel se situe à 5° au nord de Nekkar du Bouvier (Bêta Bootis), donc bien situé pour une observation dans un ciel sans Lune au milieu des courtes nuits solsticiales.

5 juillet |Brelan d’astres au poker de l’aube

Le dimanche 5 juillet, deux heures avant le jour, alors qu’une frange lumineuse s’étend en lisière de la chape nocturne, Vénus, Mars et les Pléiades dessinent un magnifique triangle au-dessus de l’horizon est-nord-est.

L’écart moyen entre ces astres est proche de 6°, soit à peine plus que la hauteur de votre pouce bras tendu.

Bien évidemment, Vénus est l’élément le plus éblouissant du trio, mais le reflet orangé de Mars et la tache scintillante de l’amas stellaire créent l’environnement qui donne toute sa beauté à la scène.

Le trio embellit l’orée de l’aube plusieurs matins de suite, les mouvements propres de Vénus et de Mars déformant progressivement le triangle qui les unit aux Pléiades.

Ce mois de juillet est à distinguer d’une pierre rouge car il marque le retour de Mars dans le ciel nocturne.

Après des mois de proximité apparente avec le Soleil, cette planète s’éloigne enfin et son éclat va nous redevenir familier en seconde puis en première partie de nuit. Il augmentera progressivement jusqu’au début de l’année 2010, la prochaine opposition martienne se déroulant le 29 janvier.

Le vendredi 10 et le samedi 11 juillet, à l’aube, deux heures avant le jour, Jupiter attend la Lune gibbeuse décroissante de pied ferme, à une trentaine de degrés de hauteur au-dessus de l’horizon sud.

La planète géante du système solaire profite de son installation dans la constellation du Capricorne pour se hisser bien plus haut sur la voûte céleste que l’année dernière à la même période, lorsqu’elle s’alanguissait dans le Sagittaire.

Il est, du coup, nettement plus aisé de la distinguer dans les paysages urbains ou dans les vallées montagneuses, qui ne profitaient plus guère de l’éclat jovien depuis quelques années.

Le 10, la Lune est à 9° sur la droite de la planète et, le 11, elle a basculé à 4° sur sa gauche.

Le dimanche 12 juillet, jour important s’il en est, l’éclat iridescent de Vénus semble se réfléchir sur une multitude de petits miroirs célestes ; ce sont les étoiles de l’amas ouvert des Hyades, dans la constellation du Taureau.

Choisissez un horizon est-nord-est parfaitement dégagé pour débusquer également le point orangé d’Aldébaran. Cette étoile se situe à l’aplomb de Vénus, moins de quatre degrés sous elle ; actuellement, et pour quelques semaines encore, Aldébaran brille plus vivement que la planète Mars.

Si l’atmosphère est limpide, vous distinguerez les Hyades à l’oeil nu avant que la clarté grandis-sante de l’aube ne les gomme. Sinon, munissez-vous de jumelles pour admirer cette composition astrale.

Du samedi 18 au lundi 20 juillet, à l’aube, deux heures avant le jour, tenez-vous devant l’horizon est-nord-est pour suivre la descente de la Lune dans les bas quartiers du Taureau.

L’affaire débute le samedi 18, lorsque notre satellite naturel bouscule le petit groupe des Pléiades. Déboulant soudain depuis les parages du Bélier, il va jusqu’à faire disparaître plusieurs des jeunes filles de cette brillante assemblée. Tout cela sous le regard de deux témoins directs, Mars et Vénus, qui se promènent non loin de là.

Notez que, dans la disposition des lieux, l’étoile Aldébaran se situe dans l’alignement des Pléiades et de la planète rouge.

Dimanche 19, ayant finalement relâché toutes les Pléiades, le croissant lunaire porte son dévolu sur Vénus ; aminci par sa course, il semble planer au-dessus de l’éclatante déesse de l’Amour et la lumière cendrée jette une cape luisante sur ses épaules nocturnes.

Lundi 20, l’arc sélène s’est éloigné à grandes enjambées de la scène de ses forfaits des nuits précédentes, mais vous pouvez toujours tenter de le surprendre dans une atmosphère transparente.

Le mercredi 22 juillet se produit la plus longue éclipse totale de Soleil du XXI^e siècle : sa phase de totalité dure 6 m 39 s et il n’y en aura pas de plus longue avant le 13 juin 2132 !

Voici quelques chiffres pour vous rafraîchir la mémoire : l’éclipse totale de Soleil visible en France le 11 août 1999 a duré 2 m 23 s ; la plus longue éclipse totale du XX^e siècle – celle du 20 juin 1955 – a duré 7 m 8 s.

Le rendez-vous céleste de ce 22 juillet est donc réellement exceptionnel. L’ombre de la Lune balaye la Terre de la côte ouest de l’Inde au coeur de l’océan Pacifique, sa course s’arrêtant à près d’un millier de kilomètres à l’ouest de Papeete.

La mousson risque de condamner toute observation de l’éclipse en Inde. La région la plus facile d’accès reste donc la Chine, que l’ombre parcourt de la province du Sichuan (totalité de 4 m 43 s) à la ville de Shanghai (totalité de 5 m 55 s).

Le maximum de 6 m 39 s se produit en plein océan Pacifique, à une centaine de kilomètres au nord-est de l’île d’Iwo Jima, rendue célèbre par le film réalisé par Clint Eastwood.

Les conditions météorologiques seront sans doute meilleures en plein océan, mais le voyage en bateau risque d’être coûteux et il présentera, dans tous les cas, moins d’intérêt culturel que la rencontre avec la Chine.

PLUS D'INFORMATIONS (extraits du Guide du Ciel 2009-2010)
La Nouvelle Lune se produit à 2 h 35 (toutes les heures sont en TU dans ce complément d'informations) et notre satellite franchit le noeud descendant de son orbite à 3 h 50 m. Le rapprochement de ces deux événements donne un alignement presque parfait du Soleil, de la Lune et de notre planète puisque l’axe de l’ombre lunaire passe à moins de 450 km du centre de la Terre au moment du maximum.

Comme la Lune passe au périgée le 21 à 20 h 16 m. – moins de cinq heures avant le début de l’éclipse –, son diamètre apparent est très grand et il occulte largement le disque solaire. La conjugaison de ces trois événements explique le caractère exceptionnel de cette éclipse.

Le centre de l’ombre lunaire touche la surface terrestre à l’ouest de l’Inde à 0 h 53 m. ; l’ombre mesure alors 205 km dans sa plus grande dimension et elle engendre une totalité de 3 minutes et 14 secondes au lever du Soleil.

Il faut moins de six minutes à la trace sélène pour franchir l’ensemble du sous-continent indien du sud-ouest au nord-est et atteindre le Népal, le Bangladesh et le Bhutan, qu’elle survole à la vitesse de 2,6 km/s. Le diamètre de l’ombre est alors proche de 224 km et, dans les meilleurs sites, la totalité dépasse 4 minutes.

La frontière avec la Chine est abordée par le centre de l’ombre à 1 h 05 m, alors que sa portion sud balaye le nord de la Birmanie. L’ombre de 245 km de diamètre glisse sur la Chine d’ouest en est, du Sichuan à la région de Shanghai, jusqu’à 1 h 41 m, et la totalité s’allonge de plus d’une minute sur ce parcours pour atteindre 5 minutes et 59 secondes sur la côte de la mer de Chine. Le Soleil est alors à plus de 54° de hauteur.

À partir de là, son périple sera aquatique et seules quelques îles au sud du Japon et dans l’océan Pacifique reçoivent l’hommage de l’ombre. Le maximum se produit à 2 h 35 m. par 24° 13’ de latitude nord et 144° 07’ de longitude est. La hauteur du Soleil est de 86°, l’ombre mesure 258 km et se déplace à 0,65 km/s.

Le centre de l’ombre lunaire perd le contact avec la surface terrestre à 4 h 18 m, après un parcours de 15 150 km; elle aura plongé 0,71 % du globe dans l’obscurité.

Pour plus de renseignements théoriques sur cette éclipse et pour connaître les horaires précis du phénomène, consultez l’Imcce ou Fred Espenak (NASA).
Informations climatologiques : home.cc.umanitoba.ca/~jander/

Chronologie en TU
21 juillet
20 h 16 m La Lune passe au périgée à 357 469 km.
23 h 58 m Premier contact de la pénombre avec le globe terrestre ; début de l’éclipse partielle.

22 juillet
0 h 51 m Le bord de l’ombre lunaire rencontre le globe terrestre ; début de l’éclipse totale.
0 h 54 m L’ensemble du cône d’ombre lunaire touche le globe.
2 h 33 m Conjonction géocentrique en ascension droite de la Lune et du Soleil ; le centre de la Lune est exactement au sud du centre du Soleil, mesuré perpendiculairement au plan de l’équateur.
2 h 35 m Maximum de l’éclipse ; magnitude 1,0799, c’est-à-dire que le diamètre apparent du disque lunaire est 1,0799 fois plus grand que le diamètre apparent du disque solaire (valeurs topocentriques) ; gamma = 0,0698, c’est-à-dire que l’axe de l’ombre lunaire passe à 0,0698 rayon terrestre au nord du centre de la Terre, soit à 444 km seulement. La durée maximale est de 6 minutes et 39 secondes en plein Pacifique par 24° 13’ de latitude nord et 144° 07’ de longitude est ; le Soleil est pratiquement au zénith (86°).
2 h 35 m Nouvelle Lune – la Lune et le Soleil ont la même longitude sur l’écliptique ; le centre de notre satellite est exactement au sud du centre de notre étoile, mesuré perpendiculairement au plan de l’écliptique.
3 h 50 m La Lune passe au noeud descendant.
4 h 19 m Dernier contact de l’ombre lunaire avec le globe terrestre ; fin de l’éclipse totale.
5 h 12 m Dernier contact de la pénombre avec le globe terrestre ; fin de l’éclipse partielle.
21 h 55 m Milieu théorique de la saison des éclipses : le Soleil est à la longitude du noeud descendant de la Lune : 120,2°.

Diamètre apparent du Soleil au maximum : 31’ 29”
Diamètre apparent de la Lune au maximum: 34’ 00"
Cette éclipse centrale totale est la trente septième des 71 éclipses de Soleil que comptera le Saros 136 entre le 14 juin 1360 et le 30 juillet 2622. La précédente était totale (11 juillet 1991) et la prochaine le sera également (2 août 2027).

Source Fred Espenak (NASA), avec un Delta T égal à 65,9 s.

Au cours de la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 août, un peu moins d’une année après une magnifique éclipse de Lune presque totale, nous pouvons assister à un phénomène intéressant, quoi que moins spectaculaire.

Au moment de son aligne-ment avec la Terre et le Soleil, notre satellite va glisser une portion de sa face – la région australe – sous le voile de pénombre qui borde l’ombre de notre planète.

À 2h 40 m, heure de votre montre, près de 43 % du diamètre lunaire seront plongés dans cette douce pénombre et l’éclat global de la Pleine Lune en sera sensiblement amoindri. Elle se situera alors à l’aplomb de l’horizon sud, à près de trente degrés de hauteur et à dix degrés sur la droite de Jupiter.

Le jeudi 6 août au soir, une demi-heure après le coucher du Soleil, la Lune s’élève majestueusement au-dessus de l’horizon est-sud-est.

Quelques heures après sa plénitude, sa face est toujours d’une rondeur avantageuse et elle réfléchit vivement l’éclat solaire.

Notre satellite baigne dans les lueurs rosées de la ceinture de Vénus et, si vous regardez attentivement, vous distinguerez juste en dessous le point éclatant de Jupiter. La planète se situe à deux degrés au sud de Séléné et elle s’apprête à passer à l’opposition (le 14).

Les deux astres cheminent toute la nuit côte à côte et vous pouvez les retrouver le lendemain matin, à l’aube, au-dessus de l’horizon sud-ouest.

D'autres conjonctions se produisent tout au long du mois à venir, retrouvez-les en détails dans Le Guide du Ciel 2009-2010.

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Autrefois plus rares que les aurores boréales ou la lumière zodiacale, les nuages noctiluques batifolent aujourd’hui de plus en plus fréquemment dans les nuits estivales. Ils s’imposent au cours d’une période d’autant plus longue que vous vous trouverez au-delà de 50° de latitude nord, et jusqu’à 65° nord (ces données sont les mêmes pour l’hémisphère Sud). En juin 2008, il a même été possible d'observer des noctiluques jusqu'à la latitude du sud de l'Iran. J'ai réalisé l'image ci-contre le 27 juin 2008 à l'aube, dans la région de Montpellier, par 43° de latitude nord.

En Belgique, en Allemagne et dans le nord de la France, la saison dure à peine quelques jours avant et après le solstice d’été. Cependant, si vous vous rendez en Suède ou en Norvège, vous pourrez guetter les noctiluques du mois de mai au mois d’août. Pratiquement, il faut que le Soleil se situe entre 6° et 16° sous l’horizon ; le ciel est alors plongé dans l’ombre de la Terre et, si vous observez vers l’horizon nord sous lequel roule le disque solaire, vous pouvez, s’il y en a, admirer ces fameux nuages dans une bande d’environ 20° de hauteur.

Leur très grande altitude, entre 80 et 90 km (région de la mésosphère), leur permet en effet de bénéficier encore de l’éclairage direct du Soleil et de briller d’un bel éclat bleu électrique. À une telle altitude, les noctiluques ne peuvent pas être des formations constituées par de la vapeur d’eau comme celles que nous connaissons dans les basses couches de l’atmosphère.

Il pourrait s’agir d’accumulations de poussières microscopiques enrobées de glace. La mésosphère étant juste en dessous de la zone dans laquelle se désagrègent les étoiles filantes, il est possible que leurs ultimes débris servent de germes pour la formation de ces petits grains gelés.

Notre planète utiliserait ainsi les poussières interplanétaires pour nous offrir deux spectacles célestes totalement opposés : d’abord l’éclat fulgurant des étoiles filantes, puis la lente ondulation opalescente des noctiluques.


Découvrez les dernières images de noctiluques sur le site Spaceweather.com

Vous pouvez prendre contact avec moi (mettre @ à la place de #) si vous désirez organiser une conférence dans les mois qui viennent.

Lundi 20 juillet : Shanghaï (Chine) - 22 juillet 2009, la plus longue éclipse du 21^e siècle.
Samedi 22 août : Festival de Rocbarron (83)
Dimanche 23 août : Rencontres Astro Ciel (26)
Jeudi 24 Septembre : Vulcania (63) - Un peu de planétologie...
Octobre : Uranoscope (77) - L'éclipse totale de Soleil du 22 juillet 2009... et les suivantes.
Samedi 31 octobre : Observatoire Sirene (84) - L'éclipse totale de Soleil du 22 juillet 2009... et les suivantes.
Novembre : Mandelieu-La Napoule (84) - Au programme du ciel en 2010.
Samedi 21 novembre : Université d'Avignon (84) - Au programme du ciel en 2010.
...

Le 16 janvier dernier, la conférence que j'ai prononcée à Vannes a été diffusée en direct sur le site Astropodcast.fr grâce au savoir-faire de Sébastien Aubry. Depuis, celui-ci a réalisé un montage d'une vingtaine de minutes que vous pouvez télécharger pour une balado-diffusion ou regarder en ligne. Cette conférence présentait, entre autres, les principaux rendez-vous astronomiques de l'Année mondiale de l'astronomie : http://astropodcast.fr/podcast/files/998dfe36ba1f62dc30ab11d1ba41ffa9-46.html

Explorez les sites Web des astrophotographes dont je présente des images dans mes conférences : http://www.leguideduciel.net/ressources/images.php

La chronique Bleu nuit que j'enregistre avec Philippe Moity sur France Bleu Hérault est diffusée le samedi matin à 10 h 52 m.

L'habillage sonore est joyeusement décalé – extraits de vieux films et de séries de science-fiction –, mais le contenu est sérieux (enfin, essaie de l'être !). Chaque semaine, je signale un ou deux phénomènes à observer dans les jours qui vont suivre et je réponds aux questions de base et d'actualité de Philippe Moity.

Si vous n'habitez pas à portée d'antenne de cette station, vous pouvez néanmoins écouter Bleu nuit durant les sept jours qui suivent sa diffusion en vous rendant sur le site de France Bleu Hérault dans le menu France Bleu à la demande ; d'après les statistiques de France Bleu, vous êtes plus de 2 000 à le faire chaque mois, un grand merci de votre intérêt fidèle :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=8dc942202aa447a40487975f8cb0ca20

Ce que les premiers lecteurs en pensent :

« Cette édition 2009-2010 est vraiment superbe et je suis admiratif devant la masse d’information (une vraie mine), ainsi que devant la qualité et la clarté de la présentation. »
Éric F., Saint-Étienne

« La nouvelle partie sur les expériences partagées permet d’apprendre plein de choses. Mon futur livre de chevet, mais également un incontournable pour la programmation des futures animations à notre observatoire… »
Christophe M., Blois

« Bravo et merci, il est superbe ! »
Serge B., Le-Plessis-Robinson

« C’est un vrai plaisir de feuilleter ces éphémérides en couleur. C’est réellement un bel ouvrage et la couleur simplifie bien les choses notamment pour suivre les courbes des satellites. »
Xavier G., Montpellier

« En l’ouvrant, je me suis dit, tain il fait fort le père Cannat ! »
Alain M., San Pedro de Atacama

« Que les fidèles lecteurs du Guide du Ciel se rassurent, leur bible annuelle est toujours la plus formidable source d’informations sur le ciel… »
Didier J., Vincennes

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Des infos sur...

Activité solaire et phénomènes atmosphériques et astronomiques
Spaceweather est LE site qu'il faut avoir dans son carnet d'adresse et auquel il faut rendre visite chaque jour pour voir les dernières images du ciel prises par des amateurs sur toute la planète et des infos chiffrées sur l'activité de notre étoile.
http://www.spaceweather.com/

Calendrier journalier de 2007 à 2009
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Dernières comètes découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec tous les éléments orbitaux et les éphémérides des comètes potentiellement observables.
http://cfa-www.harvard.edu/iau/Ephemerides/Comets/index.html

Dernières novae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières novae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/Headlines.html

Dernières supernovae découvertes
Le site de l'Union astronomique internationale (UAI ou IAU) avec les éphémérides des dernières supernovae.
http://www.cfa.harvard.edu/iau/lists/RecentSupernovae.html

Éclipses de Lune et de Soleil
Les cartes et les horaires des prochaines éclipses observables dans le monde, avec des liens vers les sites de Fred Espenak (NASA) et de l'Imcce pour plus de détails.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/eclipses.php

Éphémérides quotidiennes des planètes
En complément de la version papier du Guide du Ciel, je mets à votre disposition chaque mois des fichiers au format pdf avec les éphémérides quotidiennes des planètes pour 45° de latitude nord et 0° de longitude.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Occultations d'étoiles par des astéroïde
Le site tenu à jour par Éric Frappa, vous dit tout ce qu'il faut savoir pour observer ces phénomènes.
http://www.euraster.net/

Phases de la Lune de 2002 à 2009
L'un des innombrables fichiers qui me servent à préparer la version papier du Guide du Ciel.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Phénomènes astronomiques jour par jour
Cette page vous donne accés à tous les phénomènes publiés dans le Guide du Ciel depuis le mois de mai 2001.
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php

Trajectoires des satellites de Jupiter
Les courbes mensuelles des satellites galiléens de Jupiter.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Trajectoires des satellites de Saturne
Les courbes mensuelles des principaux satellites de Saturne.
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/satellites.php

Découvrez des extraits des pages "Les phénomènes astronomiques au jour le jour" du Guide du Ciel :
http://www.leguideduciel.net/indexgc.php